On parle de la féodalité, mot formé à partir du mot fief, la féodalité constitue donc une organisation politique qui s'appuie sur le fief et la vassalité, c'est-à-dire sur ces liens personnels qui vont doubler la concession des fiefs. Sur un plan politique la féodalité implique un démembrement de la puissance politique. Elle va disparaître au 15ème siècle quand l'Etat monarchique se met en place mais juridiquement, socialement elle se termine en 1789. Sur un plan social elle se justifie sur un plan ternaire, sur une distribution en trois groupes de la population, on peut considérer la féodalité dans un sens politique ou juridique et social. La féodalité disparaît au 15ème siècle où l'Etat monarchique est totalement constitué (point de vue politique).
[...] Le rite qui s'y attache est l'hommage, mot qui s'impose dans le courant du 11ème siècle, mais ce mot reprend l'ancienne commendatio (fait de se recommander et de se placer sous la dépendance d'une personne), il faut abandonner sa personne au seigneur. Le vassal devient son homme. Hommage : cérémonie au cours de laquelle il devient son homme, mais il faut appliquer des gestes rituels pour manifester cette vassalité et cet abandon à la personne du seigneur. L'hommage se fait par les mains et la bouche. Le vassal se présente désarmé, tête nue, et s'agenouille devant lui et il met ses mains jointes dans celles du seigneur qui les étreintes. [...]
[...] Le système féodal repose sur un réseau de dépendance personnel, mais les terres elles-mêmes dépendent des unes des autres. Chaque terre dépend d'une terre plus importante, il y a une association étroite entre la condition des personnes et le régime des terres. La terre procure la richesse au moyen-âge, c'est la terre qui constitue les principales ressources, cette terre on peut en tirer des fruits et peut être même un mode rétribution faut de pouvoir recourir à la monnaie. Ces terres s'inscrivent dans le système de dépendance personnelle que fixe la féodalité : féodalisation des terres dans la mesure où il faut se poser la question de savoir de qui on tient la terre. [...]
[...] En effet le vassal suit son seigneur dans la guerre, une guerre pourtant contre son père et ce n'est qu'à la frontière du bien vassalique qu'il va se détacher de lui. Il faut souligner la force de cet engagement vassalique et qui l'emporte parfois sur les obligations familiales. Pour autant ces obligations de vassal ont perdu une part de leur vigueur. En effet, ce qui était central c'était le dévouement, ce service va avoir un pris qui sera le fief. [...]
[...] La conception de la loi qui est la nôtre met en avant un caractère de généralité et d'impersonnalité. Une telle définition de la loi renferme une condamnation de la société féodale qui repose sur des privilèges. Les prérogatives reconnues à certains étant liées à leurs degrés d'implication de la défense du bien commun. Le clergé, la noblesse et le 3ème ordre, renaissance du commerce, multiplication du marché : renouveau urbain. Des villes vont être créées et certaines communes qui datent du 12ème et 13ème siècle portent le nom de villes neuves. [...]
[...] À l'origine, le lien vassalique se suffisait à lui-même. On était le vassal d'un seigneur et il n'était as question de recevoir un fief en contrepartie, cette concession du fief était à l'origine hypothétique et il existait des vassaux qui n'avait aucun fief, il demandait la protection d'un seigneur. Ces vassaux sans fief, ce sont les vassaux non chassés. A l'origine ce qui était déterminant c'était d'avoir un protecteur et on s'efforcer de trouver ce protecteur en entrée de vassalité, la concession du fief était une conséquence de cette entrée en vassalité. [...]
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