Sociologie du droit, Durkheim, nominalisme, sociologie juridique, darwinisme social, Auguste Comte, positivisme juridique, individualisme, Max Weber, Hans Kelsen, théorie pure du droit, Jean Carbonnier, Code de Hammurabi, droit naturel, droit romain, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Platon, Aristote, Jean-Jacques Rousseau, John Locke, droit subjectif, Guillaume d'Ockham, Thomas Hobbes, Léviathan, ordre social, Code napoléonien, Jeremy Bentham
On dit souvent que le fondateur de la sociologie est Auguste Comte. Il souhaite créer une science qui permet de comprendre les phénomènes sociaux, pour mieux appréhender la société.
Émile Durkheim reprend les travaux d'Auguste Comte et les perfectionne. En 1895, il écrit l'ouvrage « Les Règles de la méthodologie sociologique ». Il dira, dans cet ouvrage, que la sociologie est la science des institutions sociales. Selon lui, pour comprendre la société, il faut comprendre les institutions que nous avons créées. Max Weber, sociologue allemand, va écrire, en 1922, que la sociologie n'est pas la connaissance des institutions sociales (à l'inverse de Durkheim). La sociologie, d'après lui, s'intéresse au comportement des individus.
Ces deux théories sont complémentaires : pour les comprendre et les étudier, il faut s'intéresser à la fois aux individus et aux institutions que nous avons créées.
[...] Hobbes est marqué (instabilité politique) par la Guerre des Religions. Selon Hobbes le Contrat social n'est dans un contexte où les hommes décident que la guerre de tous contre tous est intolérable. Donc pour eux il faut établir un contrat social qui donnera naissance à la société, mais également au Droit. Hobbes dira clairement pour établir le Contrat social qu'il faut renoncer à ses libertés individuelles (ou une grande partie). Donc on les cède en échange de la protection de l'État. [...]
[...] L'adage « ubis societas ubis civitas » s'applique parfaitement à Aristote. Selon lui l'homme est un animal politique et social et la connaissance du droit et de la politique intéresse tous les citoyens. Toute civilisation sans droit et politique est barbare. Il rejoint Platon sur l'enseignement et le développement des académies. L'influence du Droit naturel Aristote s'appuie sur la pièce de Sophocle d'Antigone. Aristote continue de développer cette tension entre physis et nomos, selon lui il faut toujours faire le choix de la loi naturelle (physis) non pas nomos. [...]
[...] Donc conforme à la justice. Ce qui nous permet de nous méfier du droit, ce sont les phénomènes sociologiques. Le droit est un outil élaboré par les personnes. Tout le monde ne s'intéresse pas au droit de la même manière. Les juristes ont une approche très technique du droit. Et tout le monde n'a pas la même perception du droit dans la société. Pour beaucoup d'individus, le droit suscite la défiance (car ne favorise qu'une partie de la population). Comprendre la société, les phénomènes sociaux et les comportements sociaux nous permet d'être de meilleur praticien du droit. [...]
[...] Elle change sans cesse pour s'adapter. À la base on a une homogénéité incohérente que petit à petit dans la nature se développe vers une hétérogénéité. Processus de complexification des êtres par l'évolution des organismes vivants. Selon Spencer c'est pareil pour la société, elle commence toujours de manière simpliste (tribus devient village ensuite une ville et à la fin l'État). Il faut donc mettre de l'ordre dans leur fonctionnement. Les sociétés s'adaptent à cette complexification par le droit. Le Darwinisme social Lorsqu'il commence à parler de Darwinisme social, devient plus polémique. [...]
[...] Carbonnier faisait un cours sur la sociologie du droit de la famille. Il nous dira que les rapports sociaux sont liés par deux phénomènes, mariage et succession, qui expliquent très bien la sociologie. MARIAGE crée la sphère de la famille et la SUCCESSION crée le patrimoine, l'argent. Selon Carbonnier la société est fondée sur trois piliers la famille, le contrat et la propriété. Il existe d'autres approches généralistes (historique) et expliquer le droit par le droit de la famille, mais également de la sociologie du droit pénal (ou l'on s'intéresse aux peines), sociologie de la législation pour comprendre l'impact des lois sur la société, ex : loi sur l'abolition des maisons closes. [...]
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