La Gens forme la cellule d'origine du peuple romain et l'élément essentiel des peuplades antérieurement à l'invasion étrusque. Elle a un système politique autonome, qui a précédé la Civitas (la Cité). Cette dernière est très différente des États modernes.
La gens présente un caractère familial. De plus, les membres de cette entité sont censés descendre d'un ancêtre commun. C'est donc grâce à la naissance que l'on appartient à tel ou tel Gens. A l'origine, cet ancêtre commun est un être unique. Tous les habitants des différents groupes s'estiment être les descendants d'un géniteur unique, qui est légendaire en raison de l'absence d'écrits (...)
[...] Le clivage est ici net et est aggravé au début de la République. Les plébéiens seraient les descendants des premiers habitants du Latium. Les classes conquérantes, quant à elles, constitueraient les Gentes. Cependant, il paraît assez difficile d'attribuer une origine aussi ancienne à la Plèbe. Une autre hypothèse est possible concernant l'origine de la Plèbe : il s'agirait des clients des Gentes victorieuses et les patriciens seraient les fondateurs de la Cité. La Plèbe seraient donc composée d'anciens esclaves et d'étrangers, qui vivraient en marge de la société. [...]
[...] De plus, cet accord reconnaît l'existence des tribuns au sens de la Plèbe. Les tribuns de la Plèbe ne sont plus des magistrats et n'ont aucun rôle actif dans le gouvernement de la cité. Cependant, ils peuvent protéger l'homme de la Plèbe ou empêcher que soit prise des mesures jugées contraires aux intérêts de la Plèbe. Ils exercent un droit de veto absolu. Ce droit s'exerce aussi bien contre les décisions des consuls que contre celles des comices ou contre celles du Sénat. [...]
[...] Elle a aussi conservé quelques lois datant des premiers temps de la république. Les lois royales Selon Pompadus (IIe siècle avant Jésus-Christ), les rois auraient proposé aux comices curiates des lois dites Leges Regiates et ce dès l'époque de Romulus. Sextus Papirius aurait réunit ces différentes lois royales dans une compilation intitulée Le droit civil de Papirius. Ici, civil n'a pas le sens actuel : il s'agit de distinguer le droit de la coutume. L'auteur se limite à classer dans un ordre logique les lois votées par les comices. [...]
[...] La Consilia Plebis élisent ces tribus. Les assemblées prennent des décisions obligatoires pour les plébéiens, puis pour l'ensemble du peuple romain. L'évolution de la Plèbe est faussée. Loin d'utiliser leur droit de défense, les tribuns cherchent à obtenir l'égalité entre plébéiens et patriciens. De plus, les plébéiens vont chercher à utiliser le même droit privé que les patriciens. Ils font aussi en sorte de conquérir progressivement les différentes magistratures jusqu'alors réservées aux patriciens. Il en est de même concernant les sacerdoces. [...]
[...] L'appel au peuple pour gracier un condamné à mort n'est une structure stable qu'à partir de la République. Le roi doit respecter l'organisation interne des Gentes. Il peut cependant prendre des décisions obligatoires concernant l'organisation politique et religieuse de la Civitas. Le roi est vêtu de pourpre, a une demeure sur le Forum pour signifier sa place centrale dans le peuple et est accompagné de 12 licteurs munis de verges et de haches symbolisant le pouvoir de vie et de mort sur le peuple. [...]
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