Pour les Etats généraux de 1614 les trois ordres siégeaient séparés. Dans chaque chambre, le vote se fit par gouvernements : les formes les plus humiliantes pour le tiers furent suivies. En fait, rien ne fixait les bases de l'institution des états généraux (mode de composition, convocation?). C'est sur ces questions que le gouvernement (= conseil du roi) devait se décider (...)
[...] Les rentrées fiscales sont de plus en plus difficiles. La souveraineté nationale a des conséquences imprévues Dans les campagnes La révolution des campagnes couvait depuis le printemps. La conjoncture électorale et surtout la crise de subsistance dressent le paysan contre les droits seigneuriaux ; les cahiers de doléance en portent un témoignage atténué. La révolte agraire menace les châteaux de Provence, de Picardie A partir du 14 juillet, en même temps que celle des villes, se lève la révolution rurale. [...]
[...] L'imagination paysanne voit partout les mercenaires d'un complot aristocratique et de l'invasion étrangère. C'était ainsi la croyance importante pour les paysans du«complot aristocratique : le peuple pense que les nobles sont prêts à tout pour faire échouer les réformes (croyance sans fondement). Le fait que le roi allait dissoudre la jeune assemblée constitutionnelle et renvoyer Necker est la confirmation de cette idée de complot. Les différents mouvements de la révolution en France 1 - La révolution parisienne Le renvoi de Necker est pour Paris la preuve même du complot aristocratique ; c'est le signe à la fois de la banqueroute et de la contre- révolution. [...]
[...] Donc, les consciences de la révolution étaient modérées. C'est l'attitude du roi qui va déclencher l'insurrection populaire. mardi 6 février 2001 En fait, c'est dès la fin juin 1789 qu'il y a 2 souverainetés en présence : l'ancienne, celle du roi ; la nouvelle, celle de l'assemblée. Et l'assemblée veut partager le pouvoir avec le roi et gouverner avec l'aristocratie libérale. Beaucoup dépend donc de Louis XVI. Mais la Cour veut prendre sa revanche ; elle aiguillonne dans ce sens la faiblesse du roi. [...]
[...] Barnave propose un compromis le 2 septembre 1989 : les patriotes acceptent le veto suspensif du roi pendant 2 législatures contre la promesse de la sanction royale au 4 août. Necker cautionne l'opération et le 11 septembre l'assemblée vote le veto suspensif, après avoir rejeté la veille l'institution d'une 2e chambre (les monarchiens sont écrasés). Il faut encore obtenir la sanction royale aux arrêtés des 4 et 11 août pour qu'ils puissent être promulgués. L'Assemblée insiste à nouveau, forte de sa concession sur le veto. Le roi répond le 18 septembre, son hostilité se cachant sous une critique juridique des arrêtés. [...]
[...] La révolution sera désormais la conquête des droits et l'abolition des privilèges. Louis XVI clôt la séance par un discours hautain où rôde la menace de dissolution. L'ordre de se séparer et délibérer à part est formel. Les députés du Tiers état refusent. Bailly : nation assemblée ne peut recevoir d'ordre». Pour Sieyès, «Vous êtes aujourd'hui ce que vous étiez hier». Pour Mirabeau : «Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n'en sortiront que par la force des baïonnettes». [...]
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