Elle est caractérisée d'abord par la réunion des États généraux dont la préparation commence en 1788 puis par la révolution politique et sociale qui aura une répercussion sur l'Église.
Le roi a décidé de les convoquer pour sortir de cette crise, mais cela n'a pas calmé l'opinion publique qui continue de protester. Le Trésor royal suspend ses paiements pendant 6 semaines, car il ne peut plus payer. La France va devoir donc être redressée financièrement. En 1788, Brienne quitte son ministère et le roi rappelle Necker, plus populaire.
[...] De plus, l'article 9 instaure la présomption d'innocence. On affirme d'autres droits : La liberté de pensée (article 10) ; La liberté religieuse (article 10) ; La liberté de la presse (article 11) ; Le droit de propriété individuel qui est un droit sacré et inviolable (article 17). On ressent donc les idées libérales des physiocrates. On pose aussi des principes d'égalité, juridique notamment (article : égalité devant la loi, donc devant la justice ; égalité d'accès aux fonctions publiques ; égalité devant l'impôt (article 13). [...]
[...] Les élections et les cahiers de doléances. Pour élire les députés, on ne le fait pas directement. Il y a 2 degrés : On vote d'abord dans des circonscriptions de bases qui sont les paroisses dans les campagnes et dans les quartiers pour les villes. On élit des délégués et tout le monde ou presque peut voter (à partir de 25ans, une petite contribution et seulement les hommes). Déjà à ce moment, on entreprend la rédaction des cahiers de doléances qui sont des réclamations adressées au roi. [...]
[...] La transformation des Etats généraux en Assemblée Nationale. C'est comme une provocation et cela va diviser les 2 autres ordres : Une grande partie du clergé rejoint cette Assemblée Nationale et environ 80 nobles choisissent aussi de rejoindre l'Assemblée. Reste dans l'opposition au sein du clergé, la majorité des évêques qui soutient le roi et la société d'ordre. La plupart des nobles aussi, mais qui commencent tout de même à demander au roi de mettre fin à cette situation de crise. [...]
[...] La principale raison de cette confiscation est surtout que la Révolution a hérité des problèmes financiers de l'Ancien Régime : l'Etat ne pouvait plus payer ses dettes pendant quelques mois. Il y a un énorme déficit fin 1789. La solution est de confisquer les biens de l'Eglise et de les vendre afin de racheter les droits féodaux. La nouvelle assemblée n'a pas voulu effacer la dette de 5 milliards de livres, héritée de l'ancien régime. Les révolutionnaires n'avaient pas envie de créer un nouvel impôt qui frapperait la population soutenant la Révolution. La tentation était donc forte de s'attaquer au patrimoine de l'Eglise. [...]
[...] Les assignats ne vont donc cesser de se déprécier. C'est un échec de la politique monétaire de la politique révolutionnaire : le gouvernement a cédé à une facilité monétaire. Parmi les acheteurs, il y a un certain nombre de bourgeois, de paysans de conditions variable ce qui fait que ces ventes ont contribué à développer la petite propriété dans les campagnes françaises. Il y a aussi des conséquences comme certains édifices ont servi de carrière de pierre (abbaye de Cluny) et qui, aujourd'hui, est classée comme monument historique. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture