A Rome, le pater familias représente celui qui n'a plus d'ancêtres mâles vivants. Il tient une place prépondérante. Il est le chef de la maisonnée (domus), lui assure sa protection, sa pérennité. Il rend aussi le culte familial rendu aux Dieux Lares, aux pénates et aux Mares des ancêtres.
[...] A la fin du Bas-Empire, l'Empereur Justinien entrepris une profonde réforme du droit de l'adoption supprimant purement et simplement l'adrogation. Désormais, deux formes d'adoption différentes coexistaient : l'adoption plena et l'adoption minus plena qui maintenait les liens familiaux avec la famille d'origine. B. L'exclusion d'un membre du groupe familial Une personne placée sous la puissance du pater familias n'échappait à cette puissance qu'au décès de celui-ci, la patria potestas étant viagère. Pour autant, il était néanmoins possible pour le pater familias de mettre fin à sa puissance paternelle à l'égard d'une personne avant même son propre décès. [...]
[...] Toutes ces règles manifestaient le souci, la préoccupation de préserver le groupe familial. [...]
[...] L'héritier institué était alors tenu de remettre le bien légué au légataire. Les fideicommis était le fait pour le testateur de demander à l'héritier d'être l'exécuteur de sa volonté. Mais la seule sanction envisagée était ici la réprobation sociale. Avec l'expansion et la domination romaine, les contraintes sociales se sont relâchées. Différents moyens ont été mis en évidence pour forcer le pater familias à tenir ses engagements. D'abord, le 1er Empereur de Rome, Octave Auguste, confia aux consuls le soin de faire respecter les fideicommis. [...]
[...] Il s'agissait là d'une faculté discrétionnaire pour le pater familias même s'il devait toujours tenir compte de la nécessité de la perpétuation de la famille. Dans tous les cas, l'intérêt du groupe devait prévaloir/ primer sur celui de l'individu lui-même. Le refus ne pouvait alors tenir qu'à certains motifs tels que l'enfant anormal, chétif, l'enfant dont la légitimité pouvait paraître douteuse, l'enfant de trop. L'enfant rejeté était exposé, confié à la volonté des Dieux. Toute personne pouvait le recueillir pour l'adopter ou en faire son esclave L'adoption au sens large En l'absence d'enfant légitime, l'adoption permettant au Pater familias romain d'assurer la descendance, la pérennisation de la famille. [...]
[...] S'ils venaient à mourir avant le pater familias, la pecule castrense revenait au chef de famille conformément au principe d'unité familiale. Avec Constantin (4àme le régime des pecules castrense fut même étendu aux biens acquis par le fils de famille dans l'exercice de fonctions civiles ou religieuses. B. Le testament du pater familias Généralement, le pater familias se prêtait de lui-même à cet exercice, étant précisé que ce testament était toujours révocable de son vivant en vertu de l'adage "la volonté du défunt est mouvante jusqu'à l'issu extrême de la vie". [...]
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