Christianisation, empire Romain, monarchie républicaine, monarchie chrétienne, pouvoir républicain, empereur, Dominat, empire chrétien, droit romain, plébiscites, droit prétorien, Juris Prudencia, Bas Empire
Une monarchie républicaine, car en 27 av J.C. lorsqu'Octave prend le pouvoir c'est officiellement pour restaurer la République et ce qui se met en place à ce moment-là c'est une monarchie déguisée sous une façade républicaine, appelée le Principat. Le principat c'est l'âge d'or de l'empire, c'est une période de prospérité et de stabilité politique. Le Principat va durer jusqu'au IIIe siècle. Au IIIe siècle, Rome rentre dans une nouvelle crise militaire, religieuse, politique et économique...
Pour les Romains leur droit était une fierté. Il était conscient de leur supériorité de leur droit. Rome a été une civilisation de juriste. La pérennité du droit romain est due à que le droit a été un système dégagé très tôt de la morale et de la religion. Rome a affirmé très tôt l'autonomie du droit. Les Romains ne sont pas immoraux et irréligieux. Pour les Romains la religion a pour but d'assurer la paix entre les hommes et les dieux. La finalité du droit est d'assurer la paix entre les hommes uniquement. Le droit ne relève que des hommes.
[...] Le préteur transforme des situations de fait en situations juridiques et donc implicitement il reconnaît des droits nouveaux. L'édit est valable pendant la durée du mandat donc un an. Théoriquement le successeur d'un préteur peut refondre complètement l'édit de son prédécesseur. La majeure partie de l'édit du préteur est rapidement devenu stable et fixe, car elle correspondait à des actions donc l'expérience avait montré qu'elle était utile et nécessaire. C'était une solution de sagesse, de bon sens et qui permettait d'instaurer une sécurité juridique. [...]
[...] La coutume est un mode populaire et spontané de création de règles juridiques. On sait très peu de choses sur les coutumes romaines, car elles n'ont jamais été rédigées. On sait qu'il existait des coutumes propres à la cité, mais aussi des coutumes propres à ces groupes familiaux appelés Gentes. La coutume a été rapidement dépassée en raison des progrès très rapides accomplis par le droit romain sous la République. Les lois et les plébiscites La loi est l'acte qui formule des règles obligatoires, générales et impersonnelles et qui émanent des autorités publiques, à Rome de la cité. [...]
[...] Ces religions sont toutes païenne et polythéiste, il n'a que le nom qui change. Les choses vont se compliquer lorsque Rome va se confronter à des populations monothéistes. La population juive est la première population monothéiste rencontrée dans la Judée. Ils ne peuvent pas se rapporter à une religion polythéiste. Rome va leur laisser une grande liberté, car il n'y a pas de prosélytisme (de diffusion). En revanche les chrétiens sont monothéistes et prosélytes et souhaitent convertir la terre entière. [...]
[...] Il manquait à Auguste que la puissance tribunitienne. Il se la fait attribuer sans être tribuns, sa personne devient sacro-sainte. Il devient surtout le protecteur de tous les habitants de l'empire. Tous ces pouvoirs sont républicains, ont fait avec ce qu'il existe. Les institutions continuent à fonctionner. Il y a toujours des magistrats, un sénat et des assemblées des peuples romains. On a une fiction du rétablissement de la République. Les successeurs d'Octave Auguste vont rester très prudents, ils vont entretenir l'illusion du rétablissement de la République. [...]
[...] L'empereur devient la source unique du droit. Le bas Empire voit aussi les premiers efforts afin de réaliser une mise en ordre rationnelle du droit, la codification. Ces codifications sont importantes, car c'est grâce à elle que le droit romain est passé à la postérité et qu'il a été redécouvert au Moyen-Âge. L'empereur source exclusif du droit La doctrine qui avait été vivante du droit classique se sclérose au Bas Empire, mais reste une source du droit, la loi des citations de 426 réaffirme que la doctrine est une source de droit. [...]
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