Positivisme juridique, positivisme étatique, positivisme normatif, Raymond Carré de Malberg, Hans Kelsen, théorie pure du droit, réalisme juridique, droit naturel, conception normabsolutiste, monarchie absolutiste, Jean Bodin, souveraineté royale, Nicholas Machiavel, Thomas Hobbes, droit positif, droits subjectifs, contrat social, Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Carl Schmitt, autonomie étatique, Etat souverain, ordre juridique interne, hiérarchie des normes, pyramide de Kelsen
Le positivisme, ou le réalisme juridique est une pensée qui se réclame de la seule connaissance de la réalité positive, juridique ou scientifique. La diversité de cette pensée juridique est due aux diverses réalités positives auxquelles elle s'attache. Cette diversité peut souvent être appréhendée dans deux grands ensembles, à savoir d'une part le positivisme juridique et d'autre part le positivisme sociologique. Le positivisme juridique consiste à ne reconnaitre de valeur qu'aux seules règles de droit positif et à réduire le droit aux règles juridiques en vigueur à un moment donné dans un État ou un ordre juridique donné. Ainsi, sans se prévaloir de savoir s'il est juste ou non, le droit se présente comme une matière autonome. Le positivisme juridique ainsi énoncé a été incarné dans un premier temps par des auteurs d'obédience absolutiste qui étaient plus ou moins inspirés par la pensée chrétienne. Ce n'est que plus tard que l'on a assisté à l'avènement de ce qui a été qualifié de positivisme démocratique.
[...] Il est lié dès les premiers mois au régime nazi dont il approuva certains aspects, mais avec lequel il prit ses distances. Carl Schmitt a adhéré au parti nazi en 1933 dont il est le conseiller politique. Accusé d'avoir conservé des amitiés juives, il en est expulsé en 1936. Il est acquitté au procès de Nuremberg en 1946 après 18 mois passés en prison. Ses principales œuvres sont : La théologie politique (1922) ; La notion du politique (1933) ; Le Nomos de la terre (1950) ; La théorie du partisan (1963) ; La théorie de la constitution et, le Léviathan dans la doctrine de l'État de Thomas Hobbes (2002). [...]
[...] Le positivisme juridique Le réalisme juridique n'est pas une pensée juridique homogène, il serait illusoire de le penser. Par conséquent, il n'existe pas un critérium général du positivisme, expression de cette pensée. Ce que l'on peut dire avec certitude est que le positivisme ou réalisme juridique rejette toute métaphysique du droit et toute idée de droit naturel. C'est une pensée qui se réclame de la seule connaissance de la réalité positive, juridique ou scientifique. La diversité de cette pensée juridique est due aux diverses réalités positives auxquelles elle s'attache. [...]
[...] En effet, le droit positif en vigueur est générateur de droits subjectifs pour les gouvernés ; c'est lui qui leur accorde la faculté, le droit de faire ou de ne pas faire et qui assure la protection des droits subjectifs reconnus à l'individu. Il convient de préciser toutefois qu'il peut tout régenter. Ainsi, les gouvernés dans la conception de Hobbes conservent les droits subjectifs naturels émanant du principe fondamental du droit naturel qui est le principe de conservation de soi-même. Au total, Thomas Hobbes évoque un positivisme étatique qui en arrière-plan ne méconnait pas le droit naturel des individus. Friedrich Hegel a aussi développé une philosophie étatique, mais bien différente de celle de Hobbes. Le positivisme étatique de Georg Wilhelm Friedrich Hegel. [...]
[...] In fine, Bodin a préféré la monarchie ; une monarchie dans laquelle le roi est soucieux du bien commun, et défenseur des droits et libertés. Donc la souveraineté que défend Bodin est la souveraineté du monarque. Ce dernier est respectueux des lois divines et des principes fondamentaux du jus gentum, pour ce qui est des relations extérieures de l'État. La monarchie dont il s'agit est unitaire, sinon absolue au sens totalitaire. Qu'en est-il de la conception de Nicholas Machiavel ? Nicholas Machiavel. [...]
[...] Bref, « l'État est la réalité de la liberté concrète ». Pour Hegel, il y a dans le monde moderne opposition entre l'intérêt particulier et l'intérêt de la collectivité organisée, qui apparait à l'individu comme puissance extérieure et force contraignante, aliénante. Cette opposition doit être surmontée. Elle va l'être par la ruse de l'État. L'État moderne, en partant de la liberté individuelle et en s'en servant, amène les hommes à reconnaître le caractère supérieur de son pouvoir et le caractère raisonnable de sa loi. [...]
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