Le positivisme ambitionne de créer une politique qui soit le plus respectueux des lois naturelles. La sociologie de comte peut s'apparenter à une sociocratie (pouvoir de la société). Il va souhaiter que se constitue une politique qui s'affranchirait des modèles théoriques. On peut penser que dans une approche sociologique du politique, il a pu être précédé par des auteurs comme Condorcet ou Montesquieu. Comte veut établir une science nouvelle qui engloberait les autres sciences. C'est la sociologie. Les sciences dépendent toujours des conditions particulières qui son propres à chaque étapes du développement de l'intelligence humaine. Il faut élaborer une sorte de théorie globale (...)
[...] D'avance, la nature et l'histoire ont choisi pour nous. Les contre-révolutionnaires de la fin du 19ème début 20ème vont se réclamer de la pensée de Taine. Renan est assez différent. A une grande foi au progrès scientifique. Il croit à une certaine forme d'élitisme scientifique, croit à une sorte d'aristocratie rationaliste. Pour lui la révolution est quelque chose d'assez néfaste, car a remis en cause la hiérarchie naturelle qui existait, a détruit la noblesse. Il est assez hostile à la démocratie qui est un système absurde dans la mesure où elle confie cette aristocratie le destin de la nation. [...]
[...] La science doit guider l'homme contre l'obscurantisme religieux. Gambetta se réfère plus particulièrement au positivisme pour l'opinion publique. Importance à l'éducation publique, la presse, l'idée est qu'il faut former la conscience sociale. Le suffrage universel a une valeur suprême. II) Politique, anthropologie et démocratie sociale A la fin du 19ème, certains penseurs vont s'opposer au modèle socialiste en se fondant sur des modèles biologiques en analysant les phénomènes sociaux indépendamment de toute rationalité humaine. le darwinisme social : 1809-1882, c'est appliqué les thèses de Darwin à d'autres fins culturelles et politiques. [...]
[...] L'achèvement de ce processus et le passage du positivisme à la physique sociale, à la sociologie. Etudier les phénomènes sociaux comme des choses. Cela forme un système cohérent, uni, appelé le consensus. L'idée est que les différentes parties du système social vont exercer continuellement des actions et des réactions les unes sur les autres. Tous les phénomènes sociaux sont connexes, interdépendants. La nature de l'homme est d'être sociable. Le lien social sera renforcé par la religion, la famille qui tendent à unifier la société humaine. [...]
[...] A la fin du 19ème que l'on aura un darwinisme qui se mettra au service de perspectives racistes et impérialistes, va inspirer les thèses de Gobineau (qui déplorait le mélange des races), et les thèses nazies. Certains vont justifier le colonialisme. Gustave le Bon 1841-1931: pour lui la raison n'est pas le moteur des conduites humaines c'est plutôt l'inconscient qui fait réagir les individus. Il met l'accent sur l'irrationnel, l'instinct des masses. L'hérédité va déterminer le caractère. Pour modifier les croyances, l'intelligence, il faut agir sur le caractère. Les masses d'individus ne peuvent réagir qu'aux mythes, aux images, elles peuvent être hypnotisées par un leader. Il dévalorise l'idée d'une rationalité des discours politiques. [...]
[...] Démocratie et positivisme On recherche des origines scientifiques à la démocratie. Les progrès de la science vont couloir être récupéré par la politique. Auguste Comte mais aussi Darwin ont pu donner une nouvelle lecture du politique. Comte et le positivisme 1798-1857 Le positivisme ambitionne de créer une politique qui soit le plus respectueux des lois naturelles. La sociologie de comte peut s'apparenter à une sociocratie ( pouvoir de la société). Il va souhaiter que se constitue une politique qui s'affranchirait des modèles théoriques. [...]
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