Mariage, relations conjugales, rôle de la mère, place de la femme dans la société, féminisme, PMI Protection Maternelle et Infantile, IVG Interruption volontaire de Grossesse, suffrage universel
Alexandre Dumas fils, serait le premier à avoir employé le terme de « féminisme ».
À l'Antiquité, la femme est le monde du dedans et l'homme le monde du dehors. Cette condition de la femme mariée ou non a varié dans la Grèce antique. Globalement, elle ne participe pas aux affaires de la cité, mais elle peut quand même jouer un rôle, notamment dans les rituels funéraires.
Au Moyen-Âge, le mariage se forme également par le simple échange des consentements. Parfois, le mari verse une dot à sa belle-famille. Sous le haut Moyen Âge, les femmes étaient soumises au « mundium ».
[...] Va être interdit pendant la Restauration (1816) puis rétabli par la loi NAQUET de 1884. Loi 1975 : divorce par consentement mutuel. La valeur contractuelle du mariage prend le pas sur l'aspect institutionnel. Égalité des époux : conquête tardive. Il faut attendre 1938 et 1942 pour mettre un terme à l'incapacité de la femme mariée. Loi du 13 juillet 1965 pour que le droit des régimes matrimoniaux soit refondu : communauté réduite aux acquêts devient régime légal. L'autorité paternelle décline au gré de l'évolution des mœurs. Le droit de correction disparaît. [...]
[...] Parole du père sur ses enfants, du mari sur sa femme et qui entraîne une soumission. Sous la période du Haut Moyen-Âge, les femmes administrent leur bien. Bas Moyen-Âge : il faut différencier entre les pays de coutume et de droit écrit (droit romain = Sud). Durant cette période, l'Église va influencer de plus en plus le mariage. Mariage est toujours un simple échange des consentements et l'Église considère que le consentement des parents n'est pas du tout nécessaire. Contrepartie : dès lors que le mariage est consommé, il devient indissoluble. [...]
[...] Période napoléonienne = période de réaction face à la période révolutionnaire. Retour à l'Ancien Régime. Rétablissement de l'autorité domestique du père et du mari. Autorisation des parents toujours nécessaire pour le mariage. Le Code ne supprime pas le divorce, mais ses conditions sont rendues beaucoup plus difficiles. Art 213 du Code Civil : « Le mari doit protection à la femme, et la femme obéissance à son mari ». Une épouse adultère peut être soumise à la réclusion dans une maison de force. [...]
[...] Sur l'administration des biens : c'est le pater familias ou le mari qui gère les biens de la femme. Si jamais la femme avait la pleine capacité juridique, elle pourrait librement administrer ses biens. Toutefois, le sénatus-consulte Velléien interdit à toute femme d'intercéder pour autrui : on interdit à une femme mariée d'hypothéquer, d'engager ses biens pour le compte de son mari. Ulpien (grand juriste) va développer la théorie de « l'imbecillitas sexus » : les femmes sont trop faibles, il faut donc les protéger. Moyen-Âge : mariage se forme également par le simple échange des consentements. [...]
[...] Il estime qu'exclure les femmes de la cité = acte de tyrannie. Durant la Révolution française, de plus en plus de femmes vont participer à des échanges d'idées dans le cadre de clubs, de salons. Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne art : « la femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit également avoir le droit de monter sur l'estrade ». Mary Wollstonecraft : auteure anglaise de la même période, aura beaucoup plus de succès. [...]
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