Philosophie des Lumières, justice d'Ancien Régime, Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, rationalisme, tolérance, principe d'égalité, archaïse judiciaire, justice pénale, obscurantisme, magistrature, affaire Calas, affaire Sirvene, affaire du chevalier de la Barre
La critique de la justice d'Ancien Régime est déjà présente au 16e siècle, pendant la Renaissance. Chez Rabelais, à travers le personnage du juge BRIDOIS, il critique abondamment les coups et la lenteur de la justice. Il critique également l'aléa judiciaire. Il pointe déjà l'index vers les chicaneurs, qui font durer le procès le plus longtemps possible en utilisant toutes les voies de recours.
[...] La philosophie des Lumières à l'assaut de la justice d'Ancien Régime La critique de la justice d'Ancien Régime est déjà présente au 16[e] siècle, pendant la Renaissance. Chez Rabelais, à travers le personnage du juge BRIDOIS, il critique abondamment les coups et la lenteur de la justice. Il critique également l'aléa judiciaire. Il pointe déjà l'index vers les chicaneurs, qui font durer le procès le plus longtemps possible en utilisant toutes les voies de recours. Cette critique de la justice s'intensifie largement au 18[e] siècle avec l'émergence des Lumières. [...]
[...] Montesquieu et la critique de la justice pénale Il est magistrat au parlement de Bordeaux. Il est à l'origine d'une réflexion critique d'une part, sur l'organisation du royaume, d'autre part sur l'organisation de la justice d'Ancien Régime. Sous le couvert de la fiction littéraire, M n'hésite pas à se moquer d'un certain nombre de traits, des milieux judiciaires ou encore du manque de formation des magistrats qu'il côtoie. Il se concentre sur la critique de la justice pénale et il appelle à une ambitieuse réforme de tous ces souhaits. [...]
[...] Il souhaite la mise en place de peines adaptées pour chacune de ces catégories : Mise à l'écart de celui qui trouble l'ordre public, c'est-à-dire l'incarcération ; Modération des peines pour les crimes contre les mœurs, car l'idée est de corriger les délits qu'il considère comme moins graves que les autres crimes. Il lance un appel à une humanisation de la justice pénale. Voltaire et la critique de l'obscurantisme 1694-1778. Il est l'un des philosophes des Lumières les plus connus. C'est un individualiste. Il critique sans cesse la religion et la tradition. [...]
[...] Or, MAC est diplômé de droit et est protestant. Il était dans l'impossibilité de produire un certificat de catholicité. Sa famille ne prévient pas immédiatement les autorités de ce suicide et au contraire, va transformer ce suicide en meurtre, pour éviter le déshonneur. Le lendemain, elle va signaler les autorités. Son père, Jean Calas, et deux autres personnes, affirment que c'est un meurtre commis par un inconnu, puis ils reviennent sur leurs accusations et avouent avoir trouvé MAC pendu. Le 18/11/1761, la juridiction municipale va ordonner de placer les parents à la question. [...]
[...] Il y a un certain nombre de similitudes avec Calas. On retrouve le corps d'Élisabeth Sirvene, noyée dans une citerne. La rumeur enfle et s'en prend aux parents, qu'elle accuse d'avoir tué leur fille. Cette fois-ci, la famille n'attend pas les conclusions de l'enquête et s'enfuit en Suisse. En 1764, les parents sont néanmoins condamnés à mort par contumace pour parricide. Voltaire s'insurge parce que là encore, l'affaire met en cause des protestants. Il craint que l'opinion religieuse ait été déterminante. [...]
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