Qu'est-ce que la philosophie du droit ? Les juristes romains disaient qu'en droit toute définition est périlleuse. Le philosophe est l'ami de la sagesse et la philosophie la recherche de la sagesse. Cette définition remonte à Pythagore. En grec le mot «sophia» désigne la sagesse, mais également le savoir. Pour les Grecs les deux sont inséparables, c'est le cas chez les plus grands philosophes grecs comme Socrate et Platon. Nul n'est méchant volontairement. Pour Platon les juges sont médecins de l'âme. La définition de Pythagore est de montrer que le philosophe est toujours à la recherche de la vérité. Jaspers un philosophe allemand disait que «le philosophe est le pèlerin de la vérité». Le philosophe n'est pas le Josué qui entre en terre promise, mais le Moïse qui s'en approche sans cesse. C'est la raison pour laquelle on ne peut pas définir la philosophie. Ce qui domine est un droit appelé le «positiviste» c'est-à-dire le droit en vigueur, tel qu'il est déposé dans les codes, tel qu'il est énoncé par les législateurs, et tel qu'il est appliqué par les tribunaux. Les sophistes disaient chez les Grecs que la raison nous endort. Heidegger disait que «l'être est le temps». Peu avant sa mort, un journaliste l'interroge avant sa mort sur «qu'est-ce que la philosophie», il dit «pour moi elle est aujourd'hui ce qu'elle a toujours été, ce qu'elle été quand je commençais mon enseignement en 1923, elle est l'amour de la folie».
[...] L'esprit subjectif, l'esprit objectif et l'esprit absolu. L'esprit subjectif, c'est le moment où l'esprit en tant que conscience individuelle,c'est à dire, psychologique, prend conscience du monde et de lui même. L'esprit absolu, c'est le moment où l'esprit prenant conscience de sa propre identité se retrouve lui même dans l'Art, la Religion et la Philosophie. Entre les deux se trouve l'esprit objectif. C'est le moment où l'esprit se dépasse en tant que conscience individuelle pour se faire vie sociale pour s'objectiver en institution. [...]
[...] En 1925 il écrit «théorie de la constitution». Il est devenu célèbre dans les années 70, ces idées ont pu être récupérées par des auteurs d'extrême droite comme extrême gauche. Ce qui intéresse Schmitt c'est le passage de la substance à l'instance, le passage de l'instituant à l'institué, passage au cœur duquel se situe la notion d'institution. A cet égard, Schmitt se considère comme un disciple d'Hauriou, qui est le fondateur de la théorie de l'institution. Ce passage de la substance à l'instance peut revêtir les manifestations les plus diverses selon Schmitt. [...]
[...] Les premiers analytiques donnent la théorie générale du syllogisme qui est le raisonnement. Dans la théorie du syllogisme analytique appelé encore «scientifique» c'est la démonstration qui porte sur des propositions nécessaires. Le cinquième traité, les topiques exposent la théorie du «syllogisme dialectique» qui porte sur des propositions probables ou vraisemblables, plus exactement conformes à l'opinion. Le sixième traité, traite du «syllogisme sophistique» qui porte sur des propositions qui paraissent probables, mais qui sont fausses. A ces 6 traités il convient d'ajouter une autre livre d'Aristote qui a pour titre L'art rhétorique dont on s'est souvent demandé s'il ne devait pas constituer le septième traité de l'organon dans la mesure ou il étudie le «syllogisme de la rhétorique» ce dernier se rapprochant du syllogisme sophistique. [...]
[...] CHAPITRE 2 : LA PHILOSOPHIE DU DROIT DE HEGEL COMME THEOLOGIE POLITIQUE Hégel est né en 1770 à Stuttgart et mort à Berlin en 1831. Hégel fait ses études au séminaire protestant de Tübigen. Nietzsche disait : «derrière tout professeur allemand se trouve le pasteur protestant». Hégel qu'on a appelé «l'Aristote des temps modernes», a sans doute laissé le plus grand système philosophique qui est jamais été conçu. Seul nous intéresse l'ouvrage intitulé Les principes de la philosophie du droit publié en 1821. [...]
[...] Le contrat ne fait que donc protéger les intérêts privés et pour répondre à la contingence de leur arbitraire, il l'appelle la nécessité de la contrainte. Ainsi, le droit civil, droit abstrait et formel, devient droit pénal. Du point de vue d'Hégel, se justifie le rattachement traditionnel du droit pénal aux disciplines du droit privé. C. Le délit Portant la marque de l'arbitraire, qui n'est qu'une apparence de droit, le contrat contient en lui même la violation de la parole donnée, autrement dit, la violence. [...]
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