Les Romains ont beaucoup emprunté à d'autres. Mais ils ont eu le mérite de transformer une partie de leurs emprunts en sortant de l'aspect purement pratique qui était celui des autres peuples de l'Antiquité y compris les Grecs. Les Romains ont théorisé (classé par catégorie, parfois érigé en système).
Les Romains ont élaboré une théorie du droit englobant le droit des affaires notamment parce que le commerce jouait un très grand rôle à Rome (rôle différent des autres civilisations).C'est une question complexe, car il n'y a pas une grande unité chronologique. L'histoire de Rome s'étend sur plus d'un millénaire. En 1200 ans, la cité a connu des phases politiques et économiques différentes qui ne correspondent absolument pas.
Au point de vue politique, la première phase de l'époque de Rome est l'époque royale qui commence avec la fondation de la cité et durer jusqu' à la révolution de 509 av. J.-C. où le régime monarchique a été remplacé par un régime républicain.
La place des activités commerciales dans le monde romain est une question complexe, car il n'y a pas une grande unité chronologique. L'histoire de Rome s'étend sur plus d'un millénaire. En 1200 ans, la cité a connu des phases politiques et économiques différentes qui ne correspondent absolument pas. Au point de vue politique, la première phase de l'époque de Rome est l'époque royale qui commence avec la fondation de la cité et durer jusqu' à la révolution de 509 av. J.-C. ou le régime monarchique a été remplacé par un régime républicain.
À l'époque royale, la cité primitive était peuplée de paysans, d'éleveurs, c'est-à-dire de gens qui ne pratiquaient quasiment pas le commerce.
Mais Rome a fini par tomber sous l'autorité de Roi étrusque qui avait une civilisation plus évoluée avec un commerce qui jouait un rôle plus important dont Rome a bénéficié. Sous ces derniers Rois étrusques, il apparaît que Rome était déjà une puissance économique notable ; car situé à la limite du monde latin et du monde étrusque. Elle était aussi située près du Tigre avec des possibilités de franchissement qui permettaient le transport de marchandises.
[...] C'est à travers la conquête des territoires qu'ils vont établir un empire qui va favoriser le renouveau du commerce. Deux siècles plus tard, à la fin de l'Empire, Rome est devenue la capitale du monde méditerranéen. Rome retrouve son rôle d'entrepôt, de plaque tournante du monde méditerranéen. Les activités économiques sont suffisamment importantes pour jouer un rôle et entrainer une transformation. Le Bas-Empire marque à nouveau une régression. Le commerce subsiste mais il n'a plus une importance suffisante pour jouer un rôle de premier plan. Il y a une diminution des activités commerciales et un développement du dirigisme. [...]
[...] Cela a renforcé l'affectio societatis ; avec comme conséquence qu'une mésentente grave entrainait nécessairement la dissolution de la société. Le contrat de société faisait naitre une action sociale qui si elle était intentée par un associé devait entrainer la dissolution de la société (le procès est la mort de la société). Les Romains ont tiré aussi l'idée que la société était un contrat intuitu personae qui ne peut se conclure avec n'importe qui. ii. Les apports. Les juristes romains ont mis l'accent sur les apports ; à partir de ces apports, ils ont ébauché une première classification des sociétés, en distinguant notamment les sociétés universelles (société où les associés apportent tous leurs biens) des sociétés conclues pour une courte durée, une opération déterminée, avec des apports un peu moins importants. [...]
[...] Ce magister bonorum est désigné par la masse des créanciers (illustre le caractère collectif). On trouve donc l'assemblée des créanciers qui choisit collectivement. Le magister bonorum va être investi par le préteur qui va lui transférer la possession de tout le patrimoine du débiteur, à charge pour lui de vendre ce patrimoine. Le créancier en question va devoir faire une offre en présence du préteur ; un prix pour acquérir en bloc le patrimoine du débiteur avec la possibilité pour d'autres de surenchérir. [...]
[...] Seulement, les Romains ont compris assez vite, à la différence des Grecs, qu'il fallait se détacher de ce droit civil dont la portée était trop restreinte. - D'abord parce que Rome a été peuplée par des non-citoyens (Rome a une histoire d'immigration), qui ont reçu pour certains la citoyenneté ; il a donc fallu régir les situations juridiques avec ces pérégrins. La plupart de ces étrangers étaient sous la domination de Rome. - Puis le commerce s'est développé avec les cités de l'Empire. Ces cités restaient juridiquement étrangères, elles ne pouvaient pas accéder au jus civile. [...]
[...] Les premières sociétés sont des consortium. Le consortium n'est pas à proprement parler une société, c'est plutôt une indivision successorale. C'est une pratique familiale ; à la mort du pater familias très souvent on ne partageait pas le patrimoine qu'il laissait ; on restait en indivision. Cette indivision était plus forte que l'indivision du droit actuel, en ce sens que chaque membre de l'indivision jouissait de pouvoirs étendus ; il avait la faculté de gérer les biens et même de les aliéner seul à condition que les autres indivisaires ne s'y opposent pas. [...]
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