Notion de démocratie, genèse de la démocratie, théorie et modèle classique, Platon, Aristote, Jean-Jacques Rousseau, représentation populaire, démocratie directe, légitimité démocratique, Solon, Athènes, Périclès, système censitaire romain, souveraineté nationale, souveraineté populaire, Constitution de 1793, article 3 de la DDHC, abbé Sieyès
C'est une notion très ancienne que l'on retrouve chez Platon et Aristote. Cependant, au départ, la perception de la démocratie n'a pas toujours été perçue comme la meilleure forme de gouvernement. Cela s'explique par le fait que la démocratie n'est au fond qu'un idéal difficile à réaliser de fait. Il suppose en effet des hommes vertueux soient susceptibles de se gouverner eux-mêmes. Même Rousseau, partisan d'une démocratie directe, se rendait à l'évidence que les hommes ne sont pas des dieux et qu'il est nécessaire d'avoir une représentation populaire.
[...] Rousseau résout ce problème de manière péremptoire (autoritaire) en posant le principe de l'unanimité. Selon lui, la minorité finit toujours par se rallier à la majorité, car elle est en fin de compte convaincue qu'elle a tort. Selon Rousseau, en obéissant à la volonté générale, le citoyen est libre, car il n'obéit qu'à lui-même. Ainsi, s'il apparait une opposition entre majorité et minorité, cette dernière est par définition illégitime. Selon Rousseau : « Ramener à l'obéissance par la force celui qui refuse de se soumettre à l'intérêt général c'est simplement le forcer d'être libre ». [...]
[...] Le mandat est dit représentatif, car il doit parler au nom de la nation, au nom de l'idée qu'il se fait lui-même de l'intérêt général. Le mandat représentatif est collectif. C'est l'assemblée dans son ensemble qui reçoit la qualité de représentant et non les membres individuellement. Le député n'est pas représentant de la circonscription où il a été élu, il n'est qu'une partie de la représentation nationale. La Constitution de 1791 est très claire sur ce point : « les représentants nommés par les départements ne seront pas représentants d'un département particulier, mais de la nation entière ». [...]
[...] La notion de démocratie : genèse, théorie et modèle classique C'est une notion très ancienne que l'on retrouve chez Platon et Aristote. Cependant, au départ, la perception de la démocratie n'a pas toujours été perçue comme la meilleure forme de gouvernement. Cela s'explique par le fait que la démocratie n'est au fond qu'un idéal difficile à réaliser de fait. Il suppose en effet des hommes vertueux soient susceptibles de se gouverner eux-mêmes. Même Rousseau, partisan d'une démocratie directe, se rendait à l'évidence que les hommes ne sont pas des dieux et qu'il est nécessaire d'avoir une représentation populaire. [...]
[...] L'idée de démocratie est une forme de pouvoir possible, mais qui n'est pas véritablement souhaitée. La démocratie ne sera vraiment affirmée qu'avec Jurieu au XVIIe siècle ou Althusius dans son ouvrage La politica. C'est véritablement au XVIIIe siècle que la légitimité démocratique s'affirme. Notamment avec un auteur suisse du nom de Vattel qui sape la légitimité du pouvoir monarchique en affirmant le droit originaire de la nation. Il est l'un des premiers à affirmer que le droit de la nation a changé les constitutions. [...]
[...] Les diverses définitions de la démocratie Selon A. Lincoln : « La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Selon W. Churchill : « C'est le pire des régimes à l'exception des autres ». D'un point de vue réaliste, c'est dans doute le moins mauvais. Nietzsche : « La démocratie est la revanche des esclaves ». Il faut retenir que la démocratie est le type de régime pour lequel le peuple détient à titre initial la souveraineté. [...]
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