Le Moyen-Âge classique du Xe au XVe siècle

Extraits

[...] Le livre de justice et de plet, pose lui aussi l'idée d'un souverain au-dessus de la hiérarchie féodale, et cet auteur prône l'existence d'un lien direct entre le Roi et tout individu quel que soit sa position dans l'ordre théodo vassalique. « Le Roi est empereur en son royaume » Le mot empereur est utilisé pour distinguer Roi et Empereur de l'Empire romano germanique. Depuis la chute de l'Empire carolingien, la partie orientale est devenue des pays regroupés sous l'appellation du Saint Empire Germanique. L'empereur germanique, comme le pape, a la prétention d'avoir une autorité morale sur tous les autres Rois d'Europe. [...]

[...] Avec Saint Louis, on note un progrès du pouvoir royal, car désormais les ordonnances sont prises sans avoir besoin de l'accord des barons. C'est un signe du progrès du pouvoir royal. Donc, l'ancienne conception féodale a été battue en brèche, les Rois de France ont retrouvé leur pouvoir législatif, sans avoir besoin de l'accord des barons. Jusqu'à la fin de la guerre de 100 ans, les Rois continueront de convoquer les Barons, mais ce n'est qu'une convocation formelle, ils n'ont réellement pas de pouvoir de s'opposer. [...]

[...] Trace la route vers le gallicanisme. Texte important : la thèse du gallicanisme, exprimée en 1438, le roi Charles VII réunit à Bourges une assemblée de prélats, et ces religieux vont écrire un ensemble de textes qui règlent la position respective du clergé, du roi, du pape. Par exemple, on prévoit les conciles réguliers, et on condamne la fiscalité du pape sur le clergé français. Cette pragmatique sanction de Bourges est promulguée en juillet 1438, et est le texte fondamental du gallicanisme religieux qui prône l'autonomie du clergé de France sous Rome. [...]

[...] Les juristes vont dérouler les autres effets, et cela va avoir plusieurs conséquences : à chaque fois qu'un arrière-vassal va se plaindre de son seigneur, avec cette fiction du roi grand fieffeux, le Roi est appelé à connaître de cette affaire devant la Cour féodale. Cela lui permet de se poser en arbitre entre tous les conflits féodaux. Et donc, il va arbitrer les conflits entre vassaux et seigneurs à son avantage. Va lui permettre de se créer un réseau politique de seigneurs qui lui sont fidèles. [...]

[...] Le Moyen-Âge classique du 10 au 15e siècle Du 10 au 12e siècle est le temps de la dislocation de l'ancien état carolingien c'est le temps de l'apparition de seigneuries. Le rétablissement d'une res publica royale qui finalement aboutira à l'émergence d'un état royal entre le 12 et 15e siècle L'ordre seigneurial (10-12ème siècle) L'ordre seigneurial n'est pas de suite apparue d'un coup, c'est au 10e siècle que la rupture va apparaître le mot qu'on utilise est lutation féodale et les bouleversements institutionnels que va provoquer cette mutation La mutation féodale La France qui est né du partage de Verdun , franco-occidentale est appelé par les contemporains le « regnum » = royaume jusqu'en 877 Charles Chauve rencontre difficultés pour conserver son pouvoir et la 1ère raison qui l'explique est d'abord la renaissance de pratique mérovingienne qui était le servent et lien personnel entre le roi, et guerrier aristocratie franque au sommet de l'état carolingien le pouvoir s'effrite et le roi perd pouvoir sur ces agents royaux le traité a donné un bas exemple car en se partageant l'empire les fils de Louis Lepieu ont rappelé la nature patrimoniale du royaume pour eux et es contes représentant locaux de l'empereur eux aussi commencent à considérer que le territoire chargé de l'administrer il peuvent se l'approprier et cette appropriation se propage d'en haut vers le bas avec les administrateur locaux donc l'empire Morigon est tout le monde se jette vers la carcasse de l'empire avent qu'il s'écroule et les contes s'approprie comme si c'était un bien privé = appropriation des personnes publics par des personnes privés tous sa parce que après Louis il n'y a a plus d'empereur pour empêcher ce décapage et donc les contes deviennent des nobles indépendant et l'aristocratie s'autonomise et ils en arrivent a essayer d'agrandir leur territoire avec le pouvoir, et ensuite ils obtiennent de Louis d'être inamovible par l'empereur, les contes ont profité de cette guerre pour se faire attribuer des droits et le traité va aggraver ce phénomène et l'aristocratie franc commence à oublier la délégation des pouvoirs dont ils bénéficiait et begin conté comme si c'était le leur face à cette indépendance croissante des contes qui begin crée principauté indépendante Charles chauve va essayer d'avantager les abbayes et leur donner immunité fiscales, donner droit de justice ils pensaient contre balancer l'autorité des contes mais cela va fragmenté encore plus l'empire entre seigneurie laïque et ecclésiastique donc au 9ème on se retrouve avec certaines principautés qui ont la taille d'une province certain duc ont tellement aggloméré de terres que leur principauté est devenue gigantesque comme Guillaume Lepieu à toute l'Aquitaine en Bourgogne Richard le Justicier qui se définit comme le duc des Bourgons et Charles chauve ne maîtrisent plus grand chose, les autorités s'autonomise et essayent de sortir de l'ensemble du royaume et commence vie en dehors de l'autorité royale et va venir le sentiment d'éclatement qui est le phénomène seigneuriale qui va créer une vassalité multiple qui va achever le peu d'autorité qui reste. [...]