Il y a eu un premier projet de réforme en 1831 dans lequel est décrit le système des délocalisations locales. Elles ne remettent pas en question le système actuel. Les critiques sont faites sur le système des circonscriptions. Il s'agit de revendications prudentes. De 1817 à 1829, on compte 49 conseils généraux qui réclament une loi municipale et seulement 39 qui sont partisans d'une refonte générale du système de l'administration départementale. Aucun de ces conseils généraux ne réclame de système électif au niveau municipal. Seulement une minorité réclame le propre recrutement électif des conseils généraux combinés avec un mode de désignation royale.
[...] Pour autant, la monarchie de juillet va offrir une centralisation empruntée de la centralisation napoléonienne. Elle va perdurer jusqu'aux lois de 1871 et 1884 qui vont consacrer la reconnaissance d'une autonomie juridique des assemblées locales sous la tutelle de l'état dans ce qui concerne les affaires du département et de la commune. Ces premières lois décentralisatrices résulteront de longs débats très animés qui vont avoir lieu tout au long du 19ème siècle opposant les libéraux, royalistes et autre, autant de personnalités juridiques qui vont revendiquer une décentralisation qu'ils n'arriveront pas à mettre en œuvre A Les ultras royalistes Ce sont les royalistes radicaux rattachés la société de l'ancien régime, on dit qu'ils sont plus royalistes que le roi lui-même Pour eux, le postulat est clair : ils estiment que tous les maux du pouvoir viennent de la centralisation. [...]
[...] Leur crainte est de voir les instances communales et départementales envahies par la gauche et ses représentants. De fait, ce projet n'aboutira pas et parallèlement a ce projet, la droite va développer un autre projet, plus aristocratique, un projet trouvant son essence dans le thème des contre-pouvoirs, un pouvoir qui mettrait en place des constitutions de corps régionaux qui s'apparenteraient a de véritables centres de pouvoir dont le principal but serait d'assurer à l'aristocratie sa sécurité. La droite attend de cette réforme l'émergence d'un esprit civique destiné à assoir une certaine stabilité politique et sociale, destiné à assurer un bon fonctionnement de l'administration, à donner une vision cohérente de l'administration mais surtout de donner à l'administration toutes les clés de manière à favoriser l'essor des activités économiques françaises. [...]
[...] La centralisation gouvernementale est une concentration des intérêts communs a toutes les fractions de la nation alors que la centralisation administrative réunit en ses mains des pouvoirs centraux mêlés d'indices précieux Il va opposer le gouvernement et l'administration tant du fait de leur nature que de leurs intérêts distincts. Il va proposer une définition de la centralisation. Il dit que c'est une intrusion de l'état dans les affaires particulières. C'est un accroissement du pouvoir social au détriment de l'individu. Néanmoins, il établit le constat selon lequel on ne peut pas prospérer longtemps sans centralisation gouvernementale. [...]
[...] Ils rêvent de mettre en place une nation organisée. Pour eux, la centralisation pourrait s'apparenter à une sorte de caillot veineux qui détruirait les administrations. La gauche va voir s'opposer deux camps. Le premier camp défend le principe d'une administration libre pour tout ce qui concerne les communes et départements. A l'opposée, cormenin qui se pose comme le chef de fil de l'opposition a la décentralisation, va mettre en garde contre toutes les pensées décentralistes venant de l'étranger. Il va constituer paris comme capitale administrative, les provinces ne sont que les pieds de la France. [...]
[...] Ces communes s'apparentent à petits états qui seraient le foyer de nouvelles féodalités. Les libertés locales et municipales s'apparentent à un contre sens au régime en place. Elles minent l'état et le ruine. Barrot va rétorquer en tant que juriste que les communes ont des particularités. Elles ne sont pas le premier échelon de l'administration, elles disposent d'un pouvoir spécifique, de fait, il est légitime qu'elles jouissent de liberté et garanties. Pour barrot, la centralisation est un germe de mort. [...]
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