L'Empire d'Occident s'écroule en 476, année de la prise de Rome par une coalition barbare dont le chef était Odoacre. Cet acte de 476 marque dans la chronologie traditionnelle l'avènement d'une autre époque, le Moyen Age. Celui-ci fut jugé péjorativement entre autre parce qu'il est entre deux grandeurs : la grandeur de l'Antiquité et celle de la Renaissance. En réalité, le Moyen Age est une période beaucoup plus riche, beaucoup plus impor tante que celle qu'on ait voulu le dire (...)
[...] Tous ont reçu l'onction non plus des mains du pape, mais des mains de l'archevêque de Reims. Si le pape a engagé toute son autorité dans l'affaire, c'est à la fois pour que Pépin le Bref défende les possessions de la papauté en Italie notamment contre les prétentions des Lombards, mais aussi pour que les rois de France servent de rempart à la prétention ders Arabes. Pépin, ayant renversé la monarchie mérovingienne, apparaît comme le vrai fondateur de la monarchie carolingienne. Il meurt en 758. [...]
[...] Il commandait ces hommes pendant la durée des opérations pouvoirs financiers : c'est le comte qui devait veiller à la perception des recettes fiscales (impôts, amendes) ; le comte n'était pas chargé de l'administration des domaines : le roi était propriétaire de vastes domaines de propriétés mais dirigés par des intendants attributions judiciaires : le comte avait des pouvoirs de police s'agissant de la recherche et de la poursuite des auteurs de diverses infractions ; et il était aussi un juge. A l'époque carolingienne, le comte est devenu un président de tribunal dans lequel assistaient des échelons. Il préside le tribunal Malum). Le comte par conséquent concentre entre ses mains un, grand nombre de pouvoirs ; il est par conséquent l'ancêtre des grands hommes de relais de l'état. [...]
[...] Cette pratique va multiplier les clientèles et en même temps augmenter les risques de sédition, de révoltes. Ex sous le règne de Charlemagne, un fils illégitime se révolte en 792, Pépin le Bossu, menace gravement son père parce qu'il a réussi à amasser une importante clientèle derrière lui à laquelle il avait concédé un certain nombre de bénéfices. A partir du règne de Charles le Chauve, le bénéfice tend à devenir héréditaire : cela décime le pouvoir du roi. En effet, les invasions normandes accélèrent la désintégration locale, disparaît l'institution des missi domilici (les envoyés de Charlemagne chargés de contrôler les comptes locales), il n'y a donc plus de tournée des proches de l'empereur et les dignités comtales deviennent de fait héréditaires en même temps que les bénéfices et Charles le Chauve en 877 va décider deux choses : 1 il accepte un gouvernement par conseil, il accepte que les grands (les potestens) soient consultés lorsque le roi prend une décision. [...]
[...] La divinité apparaît comme le fondement du pouvoir. Et la légitimité étant très contestable au départ pour les Carolingiens, le sacre permettait de trouver une légitimité nouvelle et supérieure. Il était très habile de se présenter comme l'élu de Dieu. Le sacre débouche sur la théocratie. mercredi 25 octobre 2000 la théocratie : gouvernement de la cité par Dieu, plus précisément le gouvernement de la cité par ceux qu'il a choisi ; c'est aussi un gouvernement dans un idéal supérieur, pour Dieu, pour réaliser la justice divine qui est l'objet premier que doivent poursuivre les gouvernements. [...]
[...] Ceux-ci font partie de l'aristocratie militaire et ils élisent à tour de rôle des rois issus de familles différentes parmi cette aristocratie. Il faudra attendre 987 pour qu'une ultime élection donne le pouvoir à un appelé Hugues Capet qui va manœuvrer avec une très grande habileté et qui va réussir à rétablir l'hérédité en associant de son vivant son fils au pouvoir. A partir de la mort d'Hugues Capet, la monarchie change de titulaire, elle devient la monarchie capétienne, redevient héréditaire. [...]
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