Manoeuvres des républicains pour affaiblir les royalistes, rédaction de la Constitution de 1875, dualisme orléaniste, crise du 16 mai 1877, Mac Mahon, Léon Gambetta, chambre des députés, Jules Grévy, Jules Ferry, Jules Simon
Les républicains vont mettre au point différentes manoeuvres afin d'affaiblir les royalistes. Ces manoeuvres vont permettre le virage républicain (I), ce qui donnera lieu à la fin du dualisme orléaniste lors de la crise du 16 mai 1877 (II). Il résulte des manoeuvres des républicains pour affaiblir le poids des royalistes dans le jeu politique aux assemblées. La composition des deux chambres et l'entrée en vigueur de la Constitution contraignent royalistes et républicains à une cohabitation difficile débouchant sur une crise politique, qui ouvre la voie à l'instauration d'une République véritablement républicaine.
Le président de la République était Mac Mahon. Il fallait constituer les deux chambres : le Sénat et la chambre des députés. S'agissant du Sénat, ce dernier a été conçu pour protéger les intérêts des conservateurs.
[...] Les manœuvres des républicains pour affaiblir les royalistes lors de la rédaction de la Constitution de 1875 Les républicains vont mettre au point différentes manœuvres afin d'affaiblir les royalistes. Ces manœuvres vont permettre le virage républicain ce qui donnera lieu à la fin du dualisme orléaniste lors de la crise du 16 mai 1877 (II). I - Le virage républicain Il résulte des manœuvres des républicains pour affaiblir le poids des royalistes dans le jeu politique aux assemblées. La composition des deux chambres et l'entrée en vigueur de la Constitution contraignent royalistes et républicains à une cohabitation difficile débouchant sur une crise politique, qui ouvre la voie à l'instauration d'une République véritablement républicaine. [...]
[...] À la suite de ces élections, le pape Pie IX a déclaré « la République conservatrice a été renversée par la République révolutionnaire ». Le succès de Gambetta aurait dû faire de lui le chef du conseil. Il est pourtant écarté par les chefs historiques du groupe républicain : Jules Ferry et Jules Grévy. On choisit Dufaure, qui devient président du Conseil. On assiste à la reconduction de l'esprit modéré. Il se retrouve dans une situation difficile : il est partagé entre les républicains et les conservateurs. Cette configuration est intenable : l'action du gouvernement paraît impossible. [...]
[...] La réponse des républicains est un manifeste dans lequel ils marquent leur opposition à l'attitude du chef d'État. Le Président de la République reçoit l'appui des bonapartistes. En 1877, Mac Mahon demande l'avis du Sénat pour dissoudre la chambre des députés, dissolution accordée. De Broglie dénonce les radicaux en fustigeant Gambetta. On oppose le bon maréchal au mauvais Gambetta. Toutefois, cette manœuvre a au contraire renforcé l'image de Gambetta. La chambre vote une motion de défiance dans laquelle elle considère que le gouvernement a été appelé aux affaires contrairement à la loi des majorités qui est le principe du régime parlementaire. [...]
[...] Jules Simon se dit profondément républicain et conservateur afin de satisfaire la chambre des députés et le Sénat. Le conflit l'opposant à Mac Mahon parle d'une lettre de ce dernier. Elle fait débuter une crise qui ne se termine qu'à la démission de Mac Mahon le 30 janvier 1879. Cette lettre reproche à Jules Simon de ne pas avoir sanctionné des propos anticléricaux tenus à la chambre des députés à l'occasion d'une discussion sur le rétablissement du pouvoir temporel du pape. [...]
[...] Cela est une négation des droits parlementaires. Mac Mahon voulait gagner du temps et envisageait une nouvelle dissolution. Le Sénat ne donnera pas son accord pour une seconde dissolution. Mac Mahon rappelle Dufaure comme président du Conseil. Il capitule politiquement. Il souligne que l'indépendance des ministres est la condition de leur responsabilité politique. Cela se solde par la chute du parlementarisme dualiste. L'action du chef de l'État n'a pas permis de faire triompher les conservateurs. La dissolution a ici été assimilée à une attitude anti-républicaine. [...]
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