Libéralismes physiocratiques et classiques, défense et illustration de la nécessaire abstention de l'État, mercantilisme, tableau des physiocrates de 1758, Mirabeau, Dupont de Nemours, François Quesnay, Adam Smith, théorie de la main invisible, Keynes
Les thèses des auteurs classiques et des physiocrates vont s'attacher à prendre le contrepied des thèses mercantilistes. Ces thèses ont été développées en réaction contre le mercantilisme. Concernant les libéraux, on peut parler de courants avec un chef de file et des disciples. L'œuvre de référence est le tableau des physiocrates publié en 1758. Dans ce courant on retrouve des personnalités diverses comme Mirabeau ou Dupont de Nemours. Le terme physiocrate vient des termes cratos (pouvoir) et physis (nature), les lois de la nature sont les seules à gouverner les sociétés humaines et notamment leur fonctionnement économique. Seule l'agriculture est productrice de richesses nouvelles.
[...] L'intérêt de cette œuvre est d'apporter une situation d'équilibre. Elle repose sur les caractéristiques essentielles du système capitaliste : - l'entreprise privée - le profit Les capitaux ne vont pas tous à l'investissement. Ils sont aussi employés à des fins purement spéculatives. Ce qui est absorbé par la spéculation ne peut pas aller au financement des entreprises. Ça a un impact sur l'activité de l'entreprise et donc sur l'emploi. Le marché n'est pas autorégulateur, il engendre une forme de déséquilibre. [...]
[...] Le libéralisme d'Adam Smith On en trouve une présentation globale dans les livres III et IV et de la recherche de la nature et les causes de la nation (1776). Adam Smith y décrit le cours naturel le court des produits naturels des progrès de l'opulence – une métaphore fluviale. Il critique les systèmes mercantiliste et colbertiste ainsi que la pensée des physiocrates. Et effectivement il a ces opinions parce qu'ils préconisent l'entrave le cours naturel des progrès de l'opulence. [...]
[...] L'idée est aussi de soutenir la demande, donc l'activité économique. L'État doit jouer un rôle de redistribution. L'État va devoir dépenser pour la santé et l'éducation, ainsi que la récréation et on va trouver tous les éléments de l'État providence dont la fonction ultime est de corriger les effets néfastes du système capitaliste (couverture d'un certain nombre de risques sociaux qui vont être pris en charge par la collectivité). On connait un développement après 1945 avec la création notamment de la sécurité sociale et un prolongement des travaux de Keynes, mais aussi du Conseil national de résistance. [...]
[...] Des doctrines aux conclusions identiques Les deux libéralismes physiocratique et classique se distinguent quant à leur fondement, mais en revanche il se retrouve dans une condamnation de l'intervention de la puissance publique en matière économique. La postérité a retenu : - Une expression des physiocrates (« Laissez faire, laissez passer » - expression forgée par Vincent de Gournay) ; - Et une théorie d'Adam Smith (théorie de la main invisible – elle peut paraitre paradoxale). Elle rend inutile l'intervention de la puissance publique dans l'économie, car elle est rendue inutile par le libre jeu du marché privé. [...]
[...] Libéralismes physiocratiques et classiques : défense et illustration de la nécessaire abstention de l'Etat Les thèses des classiques et des physiocrates vont s'attacher à prendre le contrepied des thèses mercantilistes. Ces thèses ont été développées en réaction, contre le mercantilisme. I. Des doctrines au postulat différent Concernant les libéraux, on peut parler de courants avec un chef de file et des disciples. A. La physiocratie de François Quesnay L'œuvre de référence est le tableau des physiocrates publié en 1758. Dans ce courant on retrouve des personnalités diverses comme Mirabeau ou Dupont de Nemours. [...]
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