Positivisme sociologique, fondement de la règle, groupe, ordre juridique, lois sociales, Max Weber, Emile Durkheim, sociologie du droit, rapports sociaux, Jean Carbonnier, groupes sociaux
H. Lévy Bruhl définit le droit comme "l'ensemble des règles obligatoires déterminant les rapports sociaux imposés à tout le moment par le groupe auquel on appartient". "Pour le sociologue le droit est avant tout un phénomène social" le droit est un fait social que le législateur interprète pour en tirer le droit positif. "Le droit est un produit spontané de la vie sociale". On parle parfois de vitalisme (Hauriou par référence à Bergson). Ces règles sont des obligations, l'obligation qui est "l'élément fondamental du droit", l'homme étant "étroitement ligoté dans son comportement social". Il se rattache à ce courant positiviste contemporain : l'école sociologique du droit ou encore le positivisme sociologique.
[...] Pour Duguit le droit n'est pas créé par l'esprit du peuple, mais par « quelque chose qu'elle (la théorie sociologique du droit) appelle “la solidarité sociale” » (Léon Duguit l'État, le droit objectif et la loi positive 1901). Le droit objectif se forme « spontanément » dans l'esprit des hommes sous l'influence d'un sentiment de « sociabilité » et de « justice ». Si une règle est essentielle pour « le maintien de la solidarité sociale » et « qu'il est juste de la sanctionner », alors, cette règle se transforme en règle de droit. [...]
[...] Saint-Simon (1760-1825), une « psychologie des masses ». Déterminer des lois sociales (loi au sens mathématique) Max Weber décrit une science, la sociologie, qui cherche à déterminer les lois de l'activité sociale, c'est-à-dire des comportements humains : l'activité qui se rapporte au comportement d'autrui, par rapport auquel s'oriente son déroulement « Nous appelons sociologie une science qui se propose de comprendre par interprétation l'activité sociale et par là d'expliquer causalement son déroulement et ses effets. Nous entendons par activité un comportement humain (peu importe qu'il s'agisse d'un acte extérieur ou intime, d'une omission ou d'une tolérance) quand et pour autant que l'agent ou les agents lui communiquent un sens subjectif. [...]
[...] Bobbio, ‘Max Weber et Hans Kelsen', in ‘essais de théorie du droit', Op; cit. [...]
[...] Il reprend le concept de PUCHTA qui parle de l'esprit du peuple. Il considère le droit comme un élément organique comme la langue, les mœurs ou la constitution. Il en résulte que selon lui : le droit s'inscrit dans le temps, il résulte d'une évolution. Cette évolution assure un avenir au droit. La connaissance juridique ne peut être donc qu'une connaissance historique du droit donc à un moment donné. » http://fr.wikibooks.org/wiki/Histoire_du_droit_priv%C3%A9_allemand/L'%C3%A9c ole_historique_et_la_marche_vers_l'unit%C3%A9 G. Burdeau « le pouvoir politique », Tome LGDJ, p.130 N. [...]
[...] Il faut étudier comment la norme naît et elle naît de ce grand corps organique qu'est toute société. Le Droit hisse au grand jour de la vie juridique tel intérêt parce qu'il apparaît à tous ou au plus grand nombre légitime. Ceci explique que les droits évoluent avec l'état de conscience de la société. Le droit est « avant tout un phénomène social », ce qui conduit Lévy Brühl à définir le droit de la façon suivante : « le droit est l'ensemble des règles obligatoires déterminant les rapports sociaux imposés à tout moment par le groupe auquel on appartient »[9]. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture