Positivisme juridique, droit institué, obligation morale, jusnaturalisme, obéissance civile, droit naturel, Hans Kelsen, Norberto Bobbio, science du droit, normativiste éthique, John Rawls
Selon Brunet "le positivisme désigne une idéologie de la justice que résume la formule Gesetz ist Gesetz laquelle entend traduire qu'il y a une obligation morale d'obéir au droit (quel que soit son contenu)", soit pour faire bref une éthique légaliste qui s'opposerait à une éthique naturaliste. On devrait respecter la loi non pas parce qu'elle est bonne, mais parce qu'elle est la loi. En ce sens il y a un devoir moral à obéir à la loi (il y a sûrement un a priori idéologique - l'idéologie positiviste - dans cette idée, aujourd'hui contestée).
[...] L'âge post-positiviste L'expression est de Bobbio. Selon lui il y a bien « une fonction prescriptive du juriste ». A. N. Bobbio ou l'équilibre entre les intérêts individuels et collectifs Le juriste selon Kelsen interprété par Bobbio est de « décrire et non de prescrire ». Sa fonction serait non politique, purement théorique ce qui implique une indifférence par rapport aux valeurs, afin de garder une attitude de neutralité par rapport à son objet. Bobbio y voit un idéal d'une science du droit. Or il récuse que la science du droit ne soit que descriptive. [...]
[...] Mieux, il considère que le juriste, chargé d'étudier les normes, de les décrire, travaille en tant que scientifique à l'élaboration de nouvelles normes, comme il travaille à écarter d'anciennes normes. « Des jugements de valeur interviennent ( ) à toutes les phases de la recherche du juriste » (N. Bobbio, Essai de théorie du droit, être et devoir être dans la science du droit, p. 195). Il ajoute ceci « s'il est clair que la science du droit n'est pas, dans nos ordres juridiques, impérative au sens strict du mot, il est aussi clair que sa fonction n'est pas seulement de prendre acte des normes en vigueur. [...]
[...] Cit. ; p C'est nous qui soulignons. J. [...]
[...] Elle exerce d'une manière plus ou moins importante une pression sociale » (p. 204). Il parle d'influence sinon de pouvoir. B. Hart et le positivisme légal souple Avertissement : l'exposé qui suit est issu du travail d'Emmanuel Picavert[4]. Je n'ai pas lu « the concept of law » de Hart, son ouvrage fondamental. Cela se veut une sorte de début de résumé d'une pensée que je ne connais pas pour l'instant. En revanche j'ai eu accès à l'ouvrage des professeurs Jeffrie G. Murphy et Jules L. [...]
[...] Introduction à l'ordre juridique – Le positivisme juridique ou le droit institué Aspect idéologique du positivisme ? Selon Brunet « le positivisme désigne une idéologie de la justice que résume la formule Gesetz ist Gesetz laquelle entend traduire qu'il y a une obligation morale d'obéir au droit (quel que soit son contenu) »[1], soit pour faire bref une éthique légaliste qui s'opposerait à une éthique naturaliste. On devrait respecter la loi non pas parce qu'elle est bonne, mais parce qu'elle est la loi. [...]
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