Introduction à l'histoire du droit

LAFFONT J.

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Introduction à l'histoire du droit

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Thèmes abordés

Introduction à l'histoire du droit, empire romain, droit, démocratie, antiquité, grecs

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C'est du temps des Grecs que nous vient l'héritage de pensée politique fondée sur la démocratie (Demoskratosà Le pouvoir par le peuple). Les Grecs ont établi leur société sur la formation de cités (polis) et ont inspiré la pensée occidentale jusqu'à nos jours (les pays occidentaux sont majoritairement démocratiques). La démocratie est née à Athènes (cité qui comptait quelque 400.000 personnes). La particularité de la démocratie athénienne c'est qu'elle est directe (tous les citoyens participent à la vie de la cité ; ils se soumettent aux lois parce que ce sont eux qui les confectionnent). De nos jours, la démocratie française est une démocratie indirecte (on élit des représentants du peuple qui eux votent les lois). Dans l'Antiquité, on ne pratiquait pas d'élections, mais des tirages au sort pour savoir qui représenteraient le peuple (c'est en cela que l'on peut dire que notre système démocratique actuel est à la fois proche et éloigné de celui des Athéniens) ?

Sommaire

I. Les grecs ou la soci?t? sous le regard des hommes
A. La longue est extraordinaire invention de l??criture
B. Les d?mocraties de l?antiquit?

II. Rome ou la maturation du droit
A. La r?publique romaine : aux sources de la grandeur romaine
B. Le Haut-Empire : l??quilibre pr?caire du Principat

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Extraits

[...] Le fondateur du groupe des sophistes n'est autre que le célèbre Protagoras (ami de Périclès et donc très mesuré). Les sophistes renoncent à chercher les principes globaux qui expliqueraient l'univers, et donc aussi tout l'homme. L'homme est la mesure de toute chose affirme Protagoras pour montrer le relativisme de toute connaissance humaine. Il faut donc, selon les sophistes, connaitre l'homme pour pouvoir le dominer. On se ramène à ce qui est à l'échelle de l‘Homme. Pour eux, il n'existe pas de valeurs en soi (les hommes décident par eux-mêmes de leurs idéaux). [...]

[...] C'est à ce moment que les votes deviennent des plébiscites (on ne répond pas mais on décide de montrer si l'on a confiance en la personne du dirigeant providentiel . on vote pour ou contre un homme). Dans l'histoire française, le Césarisme est représenté par le Bonapartisme (ce n'est que l'oeuvre d'un coup d'Etat militaire). Ils mettent en place des référendums pour légitimer leurs actions et leur pouvoir. Le Bonapartisme s'appuie sur un suffrage universel (les monarchies quant à elles essayent d'écraser le peuple et de l'enfermer dans le silence). Napoléon III réalisera le découpage économique de la France (urbanisme décrit par Zola In les Rougon Maquarts). [...]

[...] Aristote, contrairement à Platon, réhabilite le temps car il le trouve bénéfique lorsqu'il permet l'évolution et l'accomplissement des êtres (c'est ce que l'on appelle la métaphysique d'Aristote Aristote estime que la cité doit se développer selon un système évolutif naturel. Aristote et ces élèves ont étudié 158 constitutions de cités grecques. On a retrouvé de ce travail que l'analyse de la constitution athénienne. Aristote veut comprendre comment par l'Histoire apparaissent de grands principes. Il pense que la forme idéale est relative et qu'elle est produite par l'Histoire. Pour Aristote la cité idéale est issue d'une véritable maturation. [...]

[...] Négativement, le préteur peut donner à la partie qu'il veut protéger une exception (ceci va jouer dans les vices du consentement). Le préteur essaye, si possible, de faire primer l'équité. Le préteur utilise également la méthode des fictions ; c'est-à-dire qu'il considère fictivement qu'une condition précise prévue par le droit civil est remplie afin de pouvoir utiliser une action classique. Mais lorsque la fiction est impossible, faute d'analogies, le préteur doit créer une action nouvelle. Elles seront particulièrement nombreuses pour le droit des obligations. [...]

[...] On aura un même phénomène avec la monarchie absolue de droit divin qui se développe en même temps que l'étatisme. En effet, les individus avaient besoin d'un roi mais sous ce roi on va voir se développer un Etat (le roi est un symbole mais la réalité c'est l'Etat). On se souvient que Louis XIV dira lors de sa mort Je m'en vais mais l'Etat demeure Cependant, il ne dira jamais cette phrase fameuse que lui ont prêtée certains ignorants L'Etat c'est moi (c'est une légende). Les fonctionnaires sont aidés par les préfets. [...]

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