Historique au droit, institutions romaines, Rome, institutions romaines, Procas, Numitor, Rhéa Silvia, Vestale, Quirinus Numa Pompillus
L'histoire de Rome se divise en trois temps : la période royale, la République et l'Empire. La période royale : forte importance de la légende, ce n'est pas de l'histoire, mais à travers cette construction légendaire on va voir apparaître des institutions à l'importance réelle.
Il faut remonter à la querelle, au défi lancé entre trois déesses grecques (Athéna, Aphrodite et Héra) : Qui est la plus belle? Paris (prince troyen) élit Aphrodite, déesse de l'amour, pour qu'elle lui donne l'amour d'une princesse, Hélène. Cette dernière finit enlevée ce qui débouche sur la guerre de Troie.
[...] Il a fallu des empereurs qui s'imposent et qui imposent des réformes institutionnelles et administratives pour sauver le régime romain. Basculement fin IIIème : Dioclétien réforme véritablement l'Empire. L'empereur devient le maître de Rome (dominus) qui s'impose aux habitants (ses sujets). On passe dans le dominat (et non plus le principat). B. Le dominat 1. Les caractères du pouvoir impérial Avant, les empereurs qui avaient bien exercé leurs prérogatives étaient divinisés (comme Auguste). Cela s'appelle l'apothéose (attribuer au mort un caractère divin). [...]
[...] Ce système comporte quand même quelques points de faiblesse, et notamment en matière de succession, de continuité du pouvoir. Cela peut être un fils, un fils adoptif. Mais cette solution dynastique n'est pas vraiment encadrée par le droit. Il y a toujours un élément fondamental dans la transmission, c'est l'armée, la force. Dans cette armée, il y a une unité importante, la garde prétorienne où se joue la question de la succession du pouvoir. En fait, il n'y a même pas de texte constitutionnel qui donne l'étendue du pouvoir, qui régit la transmission, c'est un système où on fonctionne de manière coutumière. [...]
[...] Il fonde Constantinople, car il veut donner à l'Empire une seconde capitale, plus proche des provinces menacées par les Barbares. À la fin du IV, le partage entre Orient et Occident devient définitif (en 395). À partir de cette date, les deux parties vont avoir une vie politique séparée, autonome. L'Occident est envahi par les peuples de l'Orient. La partie occidentale finit par chuter en 476. Ça en est fini de l'Empire romain d'Occident. On retourne avec de grandes tribus qui fondent des royaumes. [...]
[...] À la fin de sa vie, la légende raconte que Romulus est transformé en Dieu et devient protecteur des citoyens romains sous le nom de Quirinus. Numa Pompillus lui succède, c'est le roi législateur. B. L'organisation de la royauté 1. Avant la fondation de Rome Les recherches archéologiques ont montré non pas l'existence d'une cité à cette époque, mais en tout cas la présence d'habitat (occupation au bord du Tibre). Selon les archéologues, la création de la cité a eu lieu fin 7e début du 6e siècle. [...]
[...] Romulus l'emporte, il devient le premier roi de Rome et trace le pourtour de la cité. Ce tracé que crée Romulus (le pomerium) est fondamental dans l'histoire de Rome, car il détermine le pouvoir des institutions en fonction de leur situation. Si elles sont à l'intérieur de la cité, leur pouvoir n'est que civil, juridique, et si elles sont à l'extérieur, elles ont le pouvoir militaire en plus. Quiconque franchira le tracé sans accord de Romulus sera tué. Rémus tente et est tué. [...]
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