Histoire de la pensée juridique - publié le 01/11/2007

Extraits

[...] On a une idéologie de la loi, non comme acte juridique, mais comme base de la Cité, elle exprime le pacte citoyen sous un corps politique. Dans le sens romain, la loi c'est un acte d'autorité, elle parle à l'impératif et exprime une volonté qui doit être obéie. La loi nous dise les textes c'est un ordre du peuple rendu à la requête du magistrat. Elle est le résultat d'une sorte de dialogue, le magistrat se présente devant le peuple et dit je vous interroge = Rogo vos et le citoyen répond. C'est cet échange qui donne valeur juridique. [...]

[...] Qu'est ce qui relève de ce droit naturel ? La volonté est le droit de persévérer dans son être, l'union de l'Homme et de la femme, la procréation des enfants, leur éducation. Doit aussi être rattaché au droit de nature, le droit de repousser la violence par la violence Vim vi repellere Cela parce que nous dit l'auteur de cette formule, il y a une parenté entre tous les êtres humains, donc une telle violence est une injuria, une injure qui justifie la victime à la repousser. [...]

[...] Le lien entre politique et éducation. Pour mettre en place de nouvelles institutions, il faut tout à la fois réformer les règles institutionnelles, mais aussi élire les hommes et ici apparaît un lien politique et éducation, les deux objectifs doivent être visés dans le même groupement. Il faut faire régner la justice entre les hommes. On ne peut pas séparer les deux. Réflexion sur la Cité et les lois. L'utopie. L'utopie du grec ou privatif et topos le lieu ; c'est donc ce qui n'est d'aucun lieu. [...]

[...] En occident l'œuvre de Justinien inconnu pendant plusieurs siècles. Livre II : La période médiévale (de la fin de l'empire romain jusque 1492) : Unité et pluralité du droit dans la pensée et la pratique médiévale. Le contexte II) Le droit naturel et divin de la tradition scolastique III) Les droits médiateurs Pendant plusieurs siècles, le droit est difficile à discerner en particulier lors de la mise en place du monde féodal. Durant cette période les instruments de connaissance donnent peu de renseignements. [...]

[...] Une formule célèbre de Bartole XIVème s. qui a affirmé que ceux qui refusaient d'accepter la domination universelle de l'Empereur devaient être considérés comme des hérétiques Ce choix conduit par la religion. Assez rapidement on a eu des résistances. Dès le XIème siècle des communautés politiques élargies se reconstituent et qu'à l'intérieur de ces derniers les Rois, Princes, Ducs s'empressent de rejeter l'autorité impériale. Refus de cette autorité, d'un côté l'empereur et les jurisconsultes qui maintiennent cette puissance de l'empereur ; rejet mais avec une volonté de transfert. [...]