Histoire des institutions : la dynastie carolingienne

Extraits

[...] - Ce sacre permet aussi de resserrer le lien avec l'église, car il crée une relation privilégiée entre l'Église romaine et les rois carolingiens. a. La portée religieuse Durant la cérémonie le roi reçoit l'onction au moyen d'une huile sainte, qui porte le nom de saint carême, cette huile est contenue dans une ampoule, la sainte ampoule, elle aurait elle-même été apportée par des colombes au moment du baptême de Clovis lorsqu'il s'est converti au christianisme, la légende nous dit que se seraient des anges qui se seraient déguisés en colombe et on apporter l'huile qui vient de dieu. [...]

[...] Par ailleurs ce boum cultuel se matérialise par le codex, livre relié. Avant on écrivait sur des rouleaux de parchemin. À ce moment-là il y a une vraie redécouverte de l'antiquité romaine, ce qui marque une grande renaissance de l'antiquité romaine (trois grandes renaissances : carolingienne, 12e siècle, on redécouvre le roi romain et la grande renaissance, du 16e ou on redécouvre de l'aspect antique, tous lié à une redécouverte de l'antiquité). Charlemagne encourage la constitution de foyers culturels, ces foyers vont élaborer une doctrine politique, elle est toujours importante c'est une sorte de récit sur la nature du pouvoir chaque personne qui détient un pouvoir doit entretenir cette doctrine politique. [...]

[...] Dans ces monastères il y a toute une activité autour de l'écrit dans les scriptoriums et où les moines recopient les textes, ce qui permet de diffuser les textes antiques très largement. À l'époque on réétudie les auteurs romains, Soueron, Stitiine. On va inlassablement recopier ces manuscrits et les diffuser partout dans le royaume. Cette diffusion des écrits romaine va avoir une influence politique, en effet, Charlemagne organise dans son palais l'école du palais. Dirigé à l'époque par Alcuin cette école va diffuser les textes antiques auprès de la jeune aristocratie, formée dans cette école. Au palais on trouve les nutriti. [...]

[...] À côté de ce gouvernement central, on trouve une administration locale B. L'administration locale À l'époque mérovingienne, l'administration locale était dirigée par les agents qui étaient liés par un serment, ce sont les comtes. À l'époque carolingienne, le comte est repris, chargé de s'occuper d'un pagus, une province. Dans sa circonscription le compte est choisi par le roi, c'est lui qui le nomme et peut le révoquer. Il a les mêmes compétences que le compte mérovingien, administre, judiciaire, et financiarise. [...]

[...] En effet, le roi est censé véhiculer une éthique inspirée par le sacre, responsabilité morale envers son peuple, tout n'est pas de sa bonne volonté, il prend les grandes décisions, mais elles doivent conduire au salut de son peuple, il doit être meilleure d'un point de vue religieux. b. L'affermissement du principe Ce rituel du sacre à l'origine est employé pour fonder une nouvelle famille régente (personne qui assume la responsabilité du pouvoir politique (régence) pendant la minorité ou l'absence d'un souverain). Ce principe dynastique on le voit apparaitre en 754, Pépin se fait sacrer en personne avec ses deux fils. [...]