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Le droit pénal romain va connaître un développement remarquable en raison tout d'abord de la longévité de l'histoire romaine, et ensuite de par l'élévation du droit au rang de science, ce qui va avoir une incidence sur le perfectionnement de ce droit. Si la période allant du 7ème au 6ème siècle avant J.-C. est assez mal connue, les époques de la République et de l'Empire seront marquées par des évolutions très nettes du droit pénal et de la procédure pénale. On distinguera la République de l'Empire par l'avènement du régime politique autoritaire et centralisateur.
[...] L'idée est de marquer les esprits au moyen de châtiments exemplaires dans le but de ne pas menacer l'ordre social. Ce type de réflexe se démarque assez nettement de la poena vindicatoire parce qu'ici c'est bien la défense de l'intérêt public qui est en jeu. Quelles sont les manifestations du châtiment exemplaire dans le but de défendre l'intérêt public ? Au tout début, c'est la coercitio du magistrat des premiers temps de la République. Ce n'est pas qu'une notion abstraire juridique. Les consuls sont accompagnés de licteurs qui représentent la coercitio du magistrat. [...]
[...] Elle se limite à trois cas : Liaison corporelle grave, os fractum, Liaison corporelle moins grave, membrum ructum, La violence légère, injuria. Ces trois cas on en commun d'être des atteintes physiques à une personne, ces cas résiduels ne sont pas sacrés par les rédacteurs de la loi des 12 tables, ils sont une survivance du droit romain archaïque. Dans la loi des 12 tables en général, on fait le choix d'une répression subjective. Les dispositions prennent le délinquant comme une personne consciente. [...]
[...] C'est la rétorsion de la peine. Cette ancienne loi sur le crime de calomnie peut aussi donner lieu à l'apposition sur le front du calomniateur de la lettre KAPA du grec. Le système de l'accusation publique sur lequel reposent les quaestiones présente certains inconvénients : On note une paralysie des accusateurs. En effet, cela se produit souvent face à celui qu'ils veulent accuser d'un crime mais qui se trouve être un homme puissant et qui pourra opposer des avocats. Cela crée une certaine léthargie des accusateurs. [...]
[...] C'est connu sous le nom de prison mamertine ou Tullianum ou bien Carcer, le cachot. C'est le seul endroit à Rome ou l'on peut priver un individu de sa liberté, Vercingétorix y séjournera. Tous ceux qui y sont internés n'en ressortent jamais vivants. L'avènement de l`Empire va influer fortement sur ce système répressif et sur l'organisation judicaire, mais aussi sur les délits et les peines. [...]
[...] Ce sont des crimes politiques, donc peu nombreux. Loin d'être peu efficace, cette procédure fut toutefois peu utilisée. Les autres délits qui ne sont pas publics (vols, violences . ) étaient regardés comme des délits privés. A ce titre ils obéissaient à une procédure ordinaire devant les tribunaux civils. Cette forme de procès devant les magistrats et les comices ne fut jamais supprimée, elle fut battue en brèche et s'éteignit d'elle-même remplacée par un nouveau système répressif, celui des jurys criminels, les quaestiones. [...]
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