histoire du droit, histoire des institutions, réformes de la Révolution Française, sécularisation, laïcisation, mariage, divorce, loi Naquet, autorité maritale, unions homosexuelles, homosexualité, concubinage, monde romain, monde chrétien, droit du mariage, consensualisme, systèmes de parenté, inégalités en hommes et femmes
L'opposition royaliste blâme la Révolution d'avoir détruit la famille traditionnelle. Toutefois, les réformes révolutionnaires étaient conformes aux pensées des gouvernements et aux attentes de l'opinion en général. À partir de mai 1789, de façon tout à fait nouvelle, les gens prennent la parole, se parlent entre eux à l'occasion de la réunion des Etats-Généraux. Louis XVI ayant besoin d'argent pour rembourser les dettes nationales, il réunit la société conformément à la tradition de demander au peuple son accord pour augmenter les impôts. C'est véritablement en 1791 que la monarchie a été abolie et dans toutes ces années tourmentées, il existait un droit à la parole et c'est pour cela que l'on connait leurs attentes.
[...] La prohibition de l'inceste n'est pas nécessairement pour des raisons biologiques. Il y a plusieurs explications à la prohibition de l'inceste. Pour Martin Fox, la prohibition de l'inceste est une interdiction née de l'expérience puisque les hommes se sont rendu compte des unions consanguines aux effets néfastes. Autre technique plus rudimentaire : quand les enfants atteignaient la majorité sexuelle, on les chassait. Presque tous les systèmes condamnent l'inceste et font une distinction entre l'inceste dans le cadre des relations matrimoniales et en cas de relations sexuelles antérieures au mariage. [...]
[...] À son arrivée, le mariage se réalise sans qu'il soit besoin de renouveler les consentements. Évidemment, il y eu un certain nombre de litiges devant les tribunaux. Pour les vices du consentement, est-ce qu'il y a des occasions par lesquelles le consentement est vicié ? Il y en a un certain nombre par exemple le mariage par jeu, le mariage du fou, la tromperie, la crainte et l'erreur. En ce qui concerne la crainte, c'est la menace, des violences contraignant la personne à se marier. [...]
[...] Même si c'est la place de l'individu qui prime, le consentement des parents est requis pour les mineurs. Pour l'Église, le mariage était d'abord quelque chose qui servait à faire des enfants et ce ne que très récemment que le Pape François a dit que le mariage n'était pas essentiellement destiné à cela. Toutefois, cela ne voulait pas dire que l'Église ne donnait pas d'importance au consentement des époux. Également aussi, on libéralise les choses puisque les formalités de publicité sont simplifiées à la simple publication des bans. [...]
[...] On veut assurer le droit de l'individu et non pas de la famille, on égalise les droits successoraux entre hommes et femmes et enfin, on va avantager les jeunes qui tendent aux réformes et aux révolutions. Le retour à l'ordre du Code civil : Dans une période sensible, il faut mettre en parallèle les réformes du droit et les conditions politiques. Une quinzaine d'années après la Révolution arrive un pouvoir autoritaire avec Bonaparte puis Napoléon. Celui-ci prend le pouvoir en phases successives à partir de 1799. [...]
[...] François Héritier a parlé de valeur différentielle des sexes. Section 1 : L'évolution des théories anthropologiques : Pourquoi les théories évoluent-elles, se différencient-elles ? La première idée est qu'il y a des arguments plus ou moins valables. C'est vrai et c'est l'explication académique, officielle. Si un auteur préfère une théorie, cela correspond à ses choix affectifs, personnels et ses préférences en fonction de sa propre histoire, du milieu dans lequel il a été élevé, de sa carrière et de sa réussite sentimentale. [...]
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