La personnalité s'oppose à la territorialité. A l'époque franque le droit n'est pas territorial, il est personnel, chaque tribu, groupe ethnique a sa loi propre, et c'est l'origine de la personne qui sera prise en compte pour déterminer le droit applicable et non le territoire où elle réside. Système qui répond à la nécessité de régler les litiges qui naissent dans des peuples très différents, plusieurs peuples et communautés résident sur le même territoire donc pas de législation unique. Chaque peuple est assez différencié pour manifester son attachement à des lois coutumes et il éprouve nullement le besoin de revendiquer des lois autres que les leurs. Ainsi les gallo-romains sont ils soumis au droit romain (droit savant et écrit qui atteint un certain degré de complexité) tandis que les barbares s'en tiennent à leur coutume, ils continuent de vivre selon leur disposition coutumière : usage oral qui tranche avec l'écrit auquel se réfèrent les gallo-romains, chaque groupe conserve ainsi son autorité juridique et le droit applicable dépendra du groupe auquel on appartient.
[...] On comprend que le roi ne s'inscrit pas dans la continuité et dépend de ces temps de guerres et de paix. Pendant la paix le roi est diminué puisqu'il ne se distingue pas des autres Francs c'est seulement en période de guerre qu'il s'élève en tant que chef. Avantage que Clovis a pu retirer de ce baptême, car il en fait un souverain de droit divin et il pourra ainsi exercer son pouvoir de manière continu sur ses guerriers, sur son peuple en dépassant ces périodes de guerres et de paix. [...]
[...] Ces actes législatifs s'appliquent à tt l'empire on les appelle les CAPITULAIRES. Ces actes se présentent sous la forme de chapitre qui se dit capitula en latin on a donc formé le mot capitulaire = actes législatifs de l'empereur. Charlemagne/Pépin = acte législatif intense. Comme ces actes s'appliquent à l'empire, cette idée d'unité, d'indivisibilité revient en force. Le territoire de l'empire est considéré ds son unité et la volonté de l'empereur doit s'exercer ds tout l'empire, car il forme une unité Po tradition romaine selon laquelle l'empire ne se partage pas. [...]
[...] C'est tout d'abord dans l'organisation du gouvernement qu'on peut établir la continuité avec le modèle romain. Le royaume franc est divisé en circonscription d'origine romaine à partir desquelles s'organisent l'administration locale à l'époque franque : c'est ce qu'on appelle les pagi ou pagi au singulier. À la tête de celle-ci il y a un compte qui est compagnon de roi, un homme de confiance et représentant le roi mérovingien dans cette circonscription. Cette influence romaine est plus nette si on prend en compte le vocabulaire. [...]
[...] Chez les Francs, la levée de l'impôt correspond à un vol. Pour comprendre cette idée de finance publique, il faut se référer à une communauté publique. On s'en rend compte en examinant les conditions de succession au trône, à sa mort se pose la question de succession, cette dernière ne se distingue pas d'une succession de droit privé, les femmes en son exclus en vertu de la loi des ancêtres. À la mort du roi se sont les fils qui se partage le royaume comme les guerriers à l'issue de la bataille se partagent les richesses qui constitues le butin, ce royaume donne lieu à un partage comme un partage des biens privés, alors même que l'empire lui ne se partage pas. [...]
[...] Cette dimension rejoint la tradition romaine. Cette idée d'empire va progressivement revenir au premier plan. En l'an 800 l'empire est rétablit Charlemagne est couronné empereur Paragraphe 2 : Le rétablissement de la dignité impériale Charlemagne couronné empereur en 800 retour à la notion d'État, mais de courte durée, car mm s'il y a un retour il marque surtout le règne de Charlemagne et de son fils LOUIS LE PIEU. Le gouvernement doit être ordonné à l'idée des intérêts de la communauté qui doivent prévaloir, on agit, car on veut être l'incarnation d'une communauté politique. [...]
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