Les Romains ont une notion d'Etat qui fait défaut aux Francs.
La notion d'Etat suppose une certaine dépersonnalisation du pouvoir, autrement dit l'Etat n'est pas la propriété d'une personne physique, n'est pas titulaire de celui qui détient le pouvoir politique, il n'est que représentant de l'Etat. L'Etat n'est qu'une abstraction qui le dépasse. L'Etat représente quelque chose de permanent et implique une certain stabilité au de la de la vie et de la mort de ceux qui ont le pouvoir suprême. Il peut donc exprimer une certaine idée de continuité. Homme d'Etat : celui qui agit au nom du bien public, il n'agit pas selon ses intérêts particuliers. Les empereurs romains avaient conscience d'exercer le pouvoir en tant que représentant de l'Etat, ils gouvernaient dans l'intérêt de tous ceux qui sont soumis à son autorité.
[...] Le partage se fait par tirage au sort, on prend en compte la valeur matérielle des territoires et sans égard pour les réalités géographiques et ethniques, ces partages conduisent à la construction de royaume artificiel sans aucune cohérence, royaume qui constitue des réalités instables et les ambitions sont vives, la mort d'un roi débouche souvent sur des guerres fratricides, ainsi à la mort de Clovis ses fils vont se partager le royaume, deux vont faire alliance pour récupérer les territoires des deux autres. Les guerres sont donc continuelles à défaut d'aboutir sur l'indivisibilité du royaume. Pour autant la romanité et le christianisme marquent de leur emprunte l'emprise sur le pouvoir. Paragraphe 2 : L'empreinte de la romanité et du christianisme La romanité ne s'est pas effacée et se manifeste de manière perpétuelle. Les barbares percevaient la supériorité politique du modèle romain. [...]
[...] Histoire du droit : la conception du pouvoir, des Romains aux époques Mérovingienne et Carolinienne Les Romains ont une notion d'État qui fait défaut aux francs ÉTAT : la notion d'État suppose une certaine dépersonnalisation du pouvoir, autrement dit l'État n'est pas la propriété d'une personne physique, n'est pas titulaire de celui qui détient le pouvoir politique, il n'est que représentant de l'État. L'État n'est qu'une abstraction qui le dépasse. L'État représente quelque chose de permanent et implique une certaine stabilité au-delà de la vie et de la mort de ceux qui ont le pouvoir suprême. [...]
[...] Paragraphe 1 : La conception barbare du pouvoir Le roi mérovingien est de plus un grand propriétaire. C'est un roi qui entreprenant des conquêtes, qui contrôle un territoire et tend à s'identifier comme un grand propriétaire terrien. Le roi est une autorité personnelle qui s'exerce sur des guerriers et ces derniers n'hésite pas à profiter de sa faiblesse il doit donc s'assurer de leur fidélité il les comble donc de bien fait d'où les conquêtes. Cette fidélité dépend des circonstances, autrement dit ce pouvoir et un pouvoir de faite que le roi exerce quand les circonstances lui son propice. [...]
[...] Le roi intègre tous ses territoires conquis dans son patrimoine : grand propriétaire. Il administre ainsi librement son royaume, son domaine. Il n'hésite pas à partager le butin, ses biens, il n'y a pas d'idée de finance publique Exemple : Le vase de Soissons : vase que conserve le roi Clovis , ce dernier défait un général romain en 486 à Soissons et défaite de se général en 486, après cette bataille la ville est prise par les Francs, ces derniers rassemblent ainsi les biens en vue de les partager, l'évêque reins envoi un messager qui s'adresse à Clovis et lui demande de récupérer un vase précieux, sacré. [...]
[...] Ce pouvoir personnel et militaire s'explique en considérant les symboles du pouvoir et on en déduit ce caractère personnel et militaire. Symbole = lance, autrement dit une arme, et le roi doit être reconnu par les siens dans sa supériorité militaire, la manière de le reconnaître c'est d'être hissé sur le pavois (il est alors élu pour être roi), roi élu par ces guerriers et ces derniers vont choisir celui qui va les conduire à la victoire, la plus valeureuse et se sont ses qualités militaire qui vont être prédominant, les guerriers sont placés ainsi sous son autorité, il faut constamment rétablir ce lien personnel entre le roi et ses guerriers. [...]
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