La société moderne est issue de la RF et de l'époque napoléonienne et a transformé les institutions. Ces profondes transformations institutionnelles marquent l'après RF. Mais sur le plan social, les modifications ont été moins importantes que sur le plan institutionnel. Il n'est donc pas étonnant que dans la majeure partie du 19ème siècle, de 1814 à 1870 jusqu'à l'avènement de la 3ème République, la France va connaître un répit institutionnel. Il n'y a plus de grandes réformes sur le plan des grandes institutions car toutes les réformes napoléoniennes vont être digérées.
Le droit constitutionnel évolue durant cette période car il y a une alternance de régimes politiques, entre 1814 et 1870 on a un enchaînement de régimes politiques.
La grande nouveauté du 19ème réside dans toutes les transformations économiques et sociales consécutives à la révolution industrielle. Cette société va voir naître le capitalisme moderne. La révolution industrielle va produire une effervescence importante dans les esprits avec l'apparition du machinisme.
Face aux changements qu'elle provoque, des critiques vont voir le jour. La critique socialiste considère que la société du 19ème siècle est en train de creuser les écarts et les différences entre la bourgeoisie et le prolétariat.
Jusqu'en 1870, on essaye de trouver un régime politique stable (...)
[...] On va ouvrir de nouveau la garde nationale à tous les citoyens comme en 1789. Sur le plan social, sous la pression de la rue, des émeutiers, de Louis Blanc, un certain nombre de mesures sont prises d'urgence. Ces mesures s'imposent car économiquement, nous sommes dans une situation très difficile. Les périodes de chômage se prolongent. Le reste du gouvernement freine un peu pour ne pas céder à ces revendications populaires. Ils vont reculer lorsqu'il va falloir adopter ces mesures sociales. [...]
[...] Pour le reste on applique toute la législation depuis 1789. A cette époque il est interdit aux ouvriers de s'associer pour la défense de leurs intérêts communs et la grève est assimilée à un acte de sédition. Cette interdiction n'est pas respectée dans les compagnonnages qui regroupent des artisans avec certaines spécialités (menuisiers, chapeliers . ) ils imposent une discipline en apprenant le métier aux autres. Ces associations ont droit de se réunir. Les ouvriers sont obligés d'avoir des livrets par la police : le livret ouvrier. [...]
[...] Le 16 avril, la journée a échoué parce qu'il y a eu une mésentente entre les deux grandes figures du mouvement qui est Barbès et Blanqui. La garde nationale a du intervenir. Lamartine et Le Dru Rollin, sont déçus, donc ils sont passés du coté des modérés. Les élections à la constituante Devant les inquiétudes, les modérés craignent la révolution du peuple. Ils se préparent à faire front aux émeutiers parisiens. Les légitimistes, ne sont pas hostiles à la république, ce sont des républicains modérés. Ils veulent défendre l'ordre social. [...]
[...] Il faut enterrer les querelles, et le roi veut la réconciliation. On voudrait que la révolution soit oubliée dans ses aspects violents. C'est en tirant un trait sur ces horreurs passées, que le régime pourra se stabiliser. L'esprit de la charte est la réconciliation. On relève 3 manifestations de cette charte : o Le roi portera le nom de Louis 18. On a choisi le frère du roi, ce n'était pas le plus proche héritier c'était le fils de Louis 16. Il a été enfermé à la prison du temple. [...]
[...] Il est considéré comme un des pères de l'anarchisme. D'après Proudhon, la propriété c'est le vol Il indiquait également que rien n'est produit par le travail individuel. Toute la société participe à la production. Il prend l'exemple de l'obélisque sur la place de la Concorde : il a réussi à tenir droit grâce à 200 grenadiers, une personne seule n'aurait jamais pu dresser l'obélisque. Par conséquent, la propriété privée c'est l'appropriation par un individu des bénéfices du travail en commun. [...]
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