Histoire de l'Assemblée nationale

Extraits

[...] Le roi pouvait décider également de la fin de la convocation. Après la période révolutionnaire de 1830, une nouvelle idéologie de la souveraineté naquit. Ainsi, le texte constitutionnel n'est plus délivré, mais plutôt voté par la chambre et autorisé par le roi souverain qui y prête serment. D'obéissance, un accord est signé entre les députés et le roi tous titulaire de la souveraineté. Aux chambres sont attribuées de nouveau, le vote des lois. À travers cette nouvelle idéologie, les ministres engagent leur responsabilité devant l'Assemblée nationale. [...]

[...] Elle est marquée par un moyen d'action réciproque entre l'Assemblée nationale et le gouvernement. En ce sens que l'Assemblée élue au suffrage proportionnel avec un Conseil de République a le plein pouvoir sur la durée et les débats des sessions et peut destituer à lui seul le Gouvernent. Parallèlement, le gouvernement quant à lui a le pouvoir de dissoudre le parlement, mais de façon strictement conditionnée, ce qui est observé juste en 1955 sous Edgar Faure. De même, on note l'existence d'un régime électoral qui bloque l'homogénéité des majorités politiques et avec le retour de l'instabilité ministérielle qui rencontrera la crise de mai 1958, on assistera à la reprise du pouvoir par le général de Gaulle sous la Cinquième République. [...]

[...] C - La Cinquième République. Une fois au pouvoir, le général de Gaulle concrétisa ses idées par la création des institutions en 1958 qui définit la Cinquième République où la crise algérienne pouvait être arrêtée par les autorités publiques. Ensuite il y eut l'élection du Président de la République et un parti politique majoritaire voit le jour à l'Assemblée nationale aussi bien qu'en dehors. Ce fut la période marquée par une grande croissance économique jusqu'en 1973. Par ailleurs, cette République est également marquée par le changement des institutions de l'État grâce à la reconstitution de la majorité parlementaire favorisée par de multiples élections dont d'abord celles présidentielles de 1974, puis celles présidentielles et législatives de 1981 marquant l'alternance politique, celles législatives de 1986, une nouvelle fois celles présidentielles et législatives de 1988 et en 1993 et enfin celles législatives de 2002 et de 2007. [...]

[...] On assista à un exécutif fort et souverain devant lequel sont responsables les ministres désignés par l'Empereur et des pouvoirs affaiblis sont répartis entre le Corps législatif et le Conseil d'État ayant en son sein des fonctionnaires et le Sénat composés de personnes désignées à vie. Mais ces organes n'ont pas pu résister face à l'échec de 1876 qui entraina l'effondrement de l'Empire. C'est ainsi que cette ruine a permis l'élection et la mise en place de l'Assemblée le 8 février 1871 à Bordeaux ensuite à Versailles en 1879. [...]

[...] Histoire de l'Assemblée nationale L'histoire de la représentation du peuple remonte à deux siècles. Tout en suivant les règles du système démocratique, elle a connu de nombreuses difficultés avant de prendre aujourd'hui un encrage absolu dans nos institutions nationales. En effet, si depuis 1789, pendant un certain temps les Français ont pu élire leurs représentants, retenons qu'au fil des époques le mode de choix et les pouvoirs des représentants ont énormément changé, les temps de suppression de la représentation nationale se heurtent avec une régression des libertés publiques. [...]