Les personnes physiques sont les êtres humains et les personnes morales sont des êtres de raison ou des groupes de personnes associés dans un but précis. On appelle personne le rôle que peut jouer un individu. En droit romain, seule les personnes physiques ont un statut (status). On appelle statut l'ensemble des droits qu'on peut avoir dans la famille, dans la cité, etc. (...)
[...] A l'intérieur d'une famille romaine, les enfants suivaient la condition du père. L'inégalité de la femme apparaissait dans la répression de l'adultère : l'adultère de la femme était très sévèrement réprimé par le mari (droit de tuer les deux partenaires sans qu'il soit inquiété) ou la femme pouvait être recluse pour le reste de ses jours. mercredi 18 octobre 2000 la puissance paternelle est encore renforcée par deux choses : 1 l'adoption : transmettre à quelqu'un le culte domestique, elle a pour effet de faire sortir quelqu'un d'une famille dans une autre. [...]
[...] Après cette discussion devant le préteur, et dirigée par lui, le préteur délivre aux parties une formule. Celle-ci se divise généralement en 4 parties : 1 - la demostratio (point de fait à partir duquel s'élève le litige) - l'intentio (=partie essentielle de la formule, c'est là qu'est développé à partir de l'édit du préteur, l'argumentation juridique des parties) ; 3 et 4 - ensuite l'adjudicatio et la condendatio (dans ces 2 parties, le préteur donne des instructions au juge pour traiter l'affaire dans le concret, par ex la possibilité d'absoudre ou de condamner s'il lui paraît juste d'agir ainsi). [...]
[...] Les règles suivies par les Romains sont totalement différentes des nôtres. Et du début de la République, jusqu'au 3e siècle après JC, la fonction judiciaire n'est pas confiée à une seule institution, ou encore moins à un seul individu, comme dans nos sociétés. La fonction judiciaire est répartie pour chaque instance entre deux personnes qui avec des positions et des titres différents remplissent dans un seul et même procès des rôles tout à fait distincts. Il y a le magistrat et le juge. [...]
[...] Ils ont seuls le droit de vote (le jus suffragii), droit de participer aux élections, le jus honorum (droit de postuler aux différentes magistratures). Eux seuls aussi peuvent être soldats : on considère le fait d'être soldat comme un privilège. C'est seulement à la fin de la république qu'on fera appel aux mercenaires. Mais auparavant, le service militaire est la contrepartie de la citoyenneté. Un citoyen romain qui aurait été fait prisonnier et réduit en esclavage, retrouve son droit de citoyen s'il parvient à s'échapper ou s'il est libéré (le postliminium fait que la citoyenneté est imprescriptible). [...]
[...] Il n'a pas non plus le droit d'ester en justice. La puissance du maître, le dominus, est sur lui absolue, semblable au pouvoir qu'on a sur une chose. Le maître peut vendre son esclave, le corriger pouvant aller jusqu'à la mort. La condition économique de l'esclave n'est pas à confondre avec la condition juridique. En effet, la condition matérielle dépend entièrement de la volonté du maître et il y a entre les esclaves sur un plan strictement matériel d'énormes différences. [...]
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