C'est dans les cités antiques (grecques et romaines) qu'a été inventée la politique, art de gouverner le groupe social (polis = cité). Ces cités ont été les premières à considérer que la direction de la communauté est l'affaire de tous : « res publica » = la chose publique. Le cadre initial des cités a favorisé cette évolution (la Grèce a inventé la démocratie).
Le concept du citoyen est formé dans les Cités antiques. Celui-ci participe aux affaires publiques et aux décisions politiques au sein d'assemblées. L'accès à la citoyenneté est cependant limité (les cités antiques n'ont jamais fait de sociétés égalitaires ) ; l'égalité ne vaut que pour les citoyens.
L'acquisition même de la citoyenneté se fait le plus souvent par le jus sanguinis. Ce concept de citoyenneté implique le respect de droits et de devoirs :
-Droit de participer aux affaires de la cité
-Obligations militaires : tous les citoyens sont aussi des soldats
-Obligations civiques et morales : vie publique et vie privée ne sont pas séparées.
La Cité ne se préoccupe pas des droits subjectifs (droits appartenant par nature à chacun des individus). Face à la Cité, le citoyen n'a guère de droits (cf. ostracisme).
[...] Le bas empire (ou dominat) A. Les caractères du pouvoir impérial On considère que le pouvoir impérial se renforce avec le règne de Guillaume et devient absolu. Le pouvoir impérial n'est plus seulement un pouvoir militaire et civil, mais il est aussi devenu une fonction d'essence sacrée (avant, les empereurs étaient divinisés à leur mort : apothéose). Ce qui change à la fin du 3ème siècle, c'est que désormais, l'empereur lui-même devient sacré, ainsi que tout son entourage (personnel, esclaves etc.). [...]
[...] Les églises sont organisées comme les circonscriptions romaines ; les episcopus ont plusieurs églises à leur charge. L'Eglise catholique doit s'étendre dans le monde entier (catholikos = universel). Dans cette organisation, l'évêque de Rome assure sa prééminence sur les autres progressivement pour deux raisons : - Le 1er évêque de Rome aurait été St Pierre, désigné par Jésus comme le chef des apôtres. Il a été exécuté sous Néron. - Rome est la capitale de l'empire romain. Les assemblées d'évêques s'appellent des conciles ou des synodes. [...]
[...] Elle fut redécouverte à la fin du 11ème siècle en Italie. Les compilations manifestent le triomphe de la loi du prince. En cas de doute sur une disposition, le digeste prévoit qu'il faut en référer à l'empereur. Cet ensemble prend au Moyen-Âge le nom de corpus juris civilis : Rome, l'Eglise et le droit Le christianisme et l'ordre politique sont distingués. Jésus lui-même a affirmé cette distinction : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu lorsque les pharisiens lui demandent s'il doit payer l'impôt (Mathieu, chap 15-22). [...]
[...] Jus feci : j'ai fait du droit. Dans l'ancienne Rome, cela signifiait je fais des rites Les prêtres du collège des pontifes sont tous des patriciens, ce qui est encore l'occasion d'un conflit avec les plébéiens, qui revendiquent le même accès au droit. : Les sources du droit La première est la coutume, seule source du droit jusqu'à la fin de la royauté. Elle joue dans toute l'histoire de Rome un rôle créateur important ; l'immense majorité des règles de droit privé est du domaine de la coutume. [...]
[...] Les comices curiates : C'est une assemblée qui remonte à l'époque royale. Elle existe encore et représente les 30 curies, mais ne se réunit que rarement. Trente licteurs constituent une curie Sa mission essentielle : voter une loi d'investiture des plus hauts magistrats. Ce sont les comices curiates qui vont investir le magistrat. Les comices centuriates : 193 centuries : - Centuries de chevaliers : 18 (infanterie lourde) - Centuries de 1ère classe : 80 - etc. Dernière centurie = prolétaires (17 classes) Les comices centuriates répartissent la population en fonction de leur richesse. [...]
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