Fondements théoriques, penseurs, monarchie absolue, lois fondamentales, Jean Bodin, Saint Barthélémy, théorie de la souveraineté absolue, encadrement juridique, Catholiques, France, roi, définition, Ravaillac, Révolution française, droit divin, absolutisme autoritaire, arbitraire, lois fondamentales du Royaume, couronne, indisponibilité, guerre de succession d'Espagne
L'origine est le fondement qualificatif latin, dérivé du verbe absolvérer, qui a pour signi?cation le verbe détacher, dégager. Absolue veut dire indépendant, libre de toute restriction.
La monarchie absolue est un régime de type monocratie (une seule commande) et où il n'y a pas de partage des pouvoirs ni des fonctions.
[...] On a certains auteurs comme Hotman, (protestant) ou des jésuites qui vont écrire, même s'ils sont adversaires, vont tous rejeter la monarchie absolue. Il faudrait non pas une monarchie absolue mais un gouvernement mixte, et ce sont surtout les protestants (monarchomaques, courant de pensée protestant qui refuse la monarchie absolue) qui vont prôner une alliance entre monarchie et peuple ; et notamment les monarchomaques voudraient que la monarchie règne avec les États-Généraux (convocation des 3 ordres qui constituent le peuple), et non pas de manière isolée. [...]
[...] En 1593, le Parlement de Paris (catholique) rend un arrêt : arrêt Lemaistre du 28 juin 1593, au moment où les armées d'Henry de Navarre se rapprochent de Paris, il dit que la Catholicité est une exigence pour être Roi de France : arrêt de la loi Salique. Les règles de dévolution de la Couronne inclut la Catholicité. En ayant connaissance de cette arrêt, Henry de Navarre ira dans la cathédrale de Paris, et va se convertir au Catholicisme, ce qui va lui permettre de recevoir le sacre, et de devenir roi de France ans après, les guerres de religion sont terminées, car désormais il n'y a plus de justification. Assassiné en 1610. Autre règle : l'indisponibilité de la couronne. [...]
[...] Concrètement, il a le pouvoir hiérarchique. Il est à la tête de l'administration civile et militaire, nomme aux emplois publiques, peut révoquer, il a aussi un pouvoir de police générale, il va créer les collèges, universités, ses juges, ses administrateurs, va contrôler la vie politique, le droit de réunion, rend la police administrative, la police des marchés/ foires . Classiquement c'est le chef du pouvoir militaire et diplomatique, des armées, il accrédite des ambassadeurs étrangers, va nommer les ambassadeurs français à l'étranger, peut décider de la guerre et de la paix. [...]
[...] Il va écrire le testament politique, dans lequel il dit qu'à sa mort il légitime ses deux enfants naturels, il détourne ainsi les lois fondamentales en faisant de ces deux enfants ses successeurs, ce qui court-circuite son arrière-petit-fils, issu d'une lignée légitime. Lorsqu'il meurt, son frère devient régent, en attendant la majorité du futur Louis XV, et le régent fait casser par le Parlement de Paris son testament. Sa volonté ne sera pas respectée, lorsqu'il aura l'âge Louis XV deviendra roi de France. [...]
[...] On ne prend pas en compte les femmes. Mais cette question de la masculinité est plus complexe : au moment de la guerre de 100 ans = mort du dernier garçon de Philippe le Bel. Les Capétiens directs n'ont pas de descendants, pour la première fois dans l'histoire. La question qui va se poser : en l'absence de garçon dans la ligne directe, vers quelle branche aller ? Vers quel cousin ? Deux options : un homme qui s'appelle Philippe V (Philippe le Valois) et Édouard, Roi d'Angleterre, et ce dernier est plus proche biologiquement de Saint Louis, mais par sa mère/ Or Philippe le Valois est hérité par les hommes. [...]
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