Fondement politique, Fondement juridique, droits fondamentaux, libertés publiques, société civile, État, Thomas Hobbes, Montesquieu, John Locke, occident, guerre de religion, pouvoir législatif, pouvoir exécutif, démocratie, libéralisme, État de droit, démocratie directe, démocratie représentative, Église, Dieu, Nicolas Machiavel, Empire romain, cité grecque, Léviathan
L'idée est de montrer plus ou moins en détail que les droits et libertés ne sont pas descendus du ciel, on ne naît pas soudain dans un monde où les libertés existaient déjà. Cet état des choses où les libertés et les droits sont garantis juridiquement est le produit d'une histoire politique et intellectuelle très précise, qui est moderne.
C'est une idée nouvelle en occident. À partir du 16e et 17e siècle, dans une Europe complètement déchirée par les massacres et les guerres de religions, il a fallu des évènements divers, mais aussi des pensées et des traditions intellectuelles pour rendre possible l'idée libérale. Dans la plus grande partie de l'histoire des hommes et des femmes, il n'y avait pas de projet libéral. De moins de cinq mille ans à 1600-1700 le mot « libéral » ne voulait rien dire. Il a fallu donc un contexte politique et intellectuel très précis pour que des hommes (moins de femmes à l'époque) parlent et osent parler d'une sphère d'autonomie à protéger contre le pouvoir.
[...] Donc si le bien est impossible, il faut donc construire la politique sur d'autres bases, qui seront celles de la peur contre la violence, la peur de la guerre. Machiavel va observer les cités italiennes de l'époque ; dans « le Prince », il va fonder la solution politique sur la gestion de la peur, il va utiliser la peur pour construire un régime politique qui va au moins laisser les hommes et les femmes vivre en paix. Le but ultime du pouvoir politique c'est de laisser vivre les gens. [...]
[...] Comment résoudre ce problème, c'est l'architecture du pouvoir et sa distribution qui va permettre de résoudre ce problème, le pouvoir arrête le pouvoir, la théorie de la séparation des pouvoirs qui va être un des piliers du libéralisme au 18e siècle. [...]
[...] L'idée Hobbesienne consiste à construire un Dieu artificiel, produit de l'art, pour assurer la paix civile. Ce dieu artificiel doit garantir le droit des individus à la sécurité. C'est la première fois dans la pensée politique que désormais le droit remplace le Bien dans l'édification de l'ordre politique, on voit pour la première fois dans cette pensée politique apparaître des individus dotés de droit subjectif au 17e siècle. (Le droit à la sécurité . ) Le souverain représente les individus dans toutes ces décisions. Pour la première fois, on voit apparaître l'idée de représentation. [...]
[...] Fondement politique et juridique des libertés publiques et droits fondamentaux Une idée nouvelle, en Occident L'idée est de montrer plus ou moins en détail que les droits et libertés ne sont pas descendus du ciel, on ne naît pas soudain dans un monde où les libertés existaient déjà. Cet état des choses où les libertés et les droits sont garantis juridiquement est le produit d'une histoire politique et intellectuelle très précise, qui est moderne. C'est une idée nouvelle en occident. [...]
[...] Notons que la première des obligations de l'État est de garantir la propriété et la liberté contractuelle. Locke va être très, prudent par rapport au Léviathan, ancien, il va avoir peur de l'absolutisme qui en découle, donc va dire que ce Léviathan n'est plus ce monstre froid indéfini, mais il va être un assemble législative représentative. Donc c'est parce que Locke avait peur du caractère monolithique du Léviathan de Hobbes qu'il va le partager en une multitude de représentants qui se réunissent dans une assemblée représentative. [...]
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