Histoire du droit, démocratie, commerce, corpus juris civilis, règles juridiques, Europe occidentale, droit au Moyen-âge, droit canonique, école des Glossateurs, droit romain, pouvoir royal, règles féodo-vassaliques, seigneur suzerain, souveraineté royale, justice déléguée, utilité publique
Ce sont des siècles d'effervescence qui contrastent avec la période précédente qui était une période de pétrification seigneuriale. On voit une renaissance démocratique qui va engendrer une renaissance urbaine, une reprise des activités économiques, une renaissance intellectuelle et culturelle et enfin une renaissance politique, car le pouvoir va réapparaître.
[...] Le roi est l'unique titulaire de ce pouvoir de commandement qu'est l'imperium qui est un principe de commandement direct. Beaucoup plus efficace que les constructions féodales, l'imperium impose l'obéissance au roi de tous les individus, vassaux ou non, et ce qui refuserait d'obéir au roi commettrait un crime défini par le droit romain, le crime de lèse-majesté. Le droit romain fournissait une intéressante distinction entre le droit public et le droit privé d'après Ulpien. AU XIIIe siècle les légistes récupèrent cette idée et ils vont l'approfondir, le développé. [...]
[...] Il ne possède pas les droits de justice qu'ils exercent. L'autre grand apport des légistes est la construction des théories du pouvoir législatif dont le roi doit avoir seul le monopole. Le pouvoir normatif au XIIIe siècle est encore un pouvoir éclaté, les villes, les seigneurs éditent des normes or la monarchie commence à revendiquer un monopole législatif dans le but d'imposer à l'ensemble du royaume une législation uniforme qui permettrait d'édifier l'État. Les légistes vont épauler la monarchie toujours en s'appuyant sur le droit romain, mais cette fois-ci sur l'affirmation qui disait que ce que veut le prince a force de loi. [...]
[...] Ces initiatives ont donné naissance aux premières universités françaises au XIIIe siècle. Il y a trois universités françaises qui étudient le droit au XIIIe siècle, Toulouse 1229, Montpellier 1280 et Orléans 1235. Ces universités sont des corporations ecclésiastiques et la papauté veut que Paris soit l'université théologique et non une université de droit. C'est dans l'université d'Orléans que prend naissance l'école des post-glossateurs. Les professeurs orléanais sont eux aussi convaincus de la supériorité du droit romain, mais ils vont s'affranchir de la méthode des glossateurs, car ils trouvent que cette méthode du commentaire du texte n'est pas créatrice, ce qui les intéresse est de créer de nouveaux concepts en s'appuyant sur le droit romain. [...]
[...] La monarchie lui doit aussi l'idée de couronne. Le terme de couronne change de sens au XIIe siècle et prend un sens de plus en plus abstrait. Suger explique que c'est une entité distincte de la personne physique du roi et que c'est à cette entité que les individus doivent fidélité. Il y a deux intérêts, la couronne existe après la disparition du roi, c'est une idée permanente et indépendante de la personne qui gouverne. Cette conception permet de sortir des relations purement personnelles, d'homme à homme, d'où la fidélité était due à un individu. [...]
[...] L'essor démocratique Selon les évaluations les plus raisonnables, la France serait passée de 5 millions d'habitants au début du XIe siècle à 9,5 millions à la fin du XIIe. Cette croissance démocratique continue jusqu'au XIVe et la France aurait atteint une population de 14-15 millions au milieu du XIVe siècle. Cette croissance démographique soutenue ne pouvait pas laisser indifférente l'organisation sociale des siècles précédents. Cette croissance oblige la mise en place de nouvelles terres agricoles. Les besoins de consommation vont réapparaître, il va y avoir un besoin de commercer et d'échanger. Il n'était plus possible de rester dans le cadre seigneurial. [...]
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