La fin de la centralité ouvrière dans le mouvement syndical

Extraits

[...] En92 : scission pour créer un syndicat des enseignants tout corps confondu et donc aujourd'hui existe la FSU (fédération syndicale unitaire) en 93 et c'est dedans qu'on retrouve des sections. Il y a eu en 2008, crise et volonté d'OS de faire des mobilisations interprofessionnelles pour condamner la crise début des grèves et manifestations intersyndicales quelques soit l'opposition tous syndicats confondus. Après mouvement des retraites en 2010, refus général de cette réforme. FO n'a appelé à participer à la mobilisation d'hier. Tout ce climat de tension. [...]

[...] À partir de 96, plus aucun dirigeant la CGT au bureau. La CGT va quitter la FSM. Elle va demander sa candidature à la confédération européenne des syndicats : volonté d'adhérer à la CES. À cette époque-là, la CGT va privilégier une stratégie de négociation. Volonté de revenir à une stratégie d'alliance avec d'autres OS. Du côté de la CFDT : en 81, elle appelle à voter Mitterrand dès le 1er tour, mais depuis 83 elle appuie la politique de rigueur du gouvernement socialiste. [...]

[...] La fin de la centralité ouvrière dans le mouvement syndical I. L'après-68 : lendemains qui déchantent » La crise économique et ses effets Contexte : depuis les années 50 et 60, les élites sont lancées » dans une politique de modernisation française et qui implique le développement du libre-échange et marché commun. En termes de politique économique, le 6e plan met l'accent sur l'impératif industriel : nécessité de le moderniser. Politique qui va inciter à la concentration financière des groupes : de grands groupes apparaissent. [...]

[...] Perte d'influence, de centralité du mouvement syndical. B/Le triomphe économique et politique du libéralisme Tournant néo-libéral et des élites dans les années 80 : c'est le fait que des élites à la fois économiques, politiques et administratives : conversion au plan économique alors que ces élites avec les hauts fonctionnaires jouent un rôle de plus en plus essentiel, ils étaient surtout nourris n'idées keynésiennes, modernisatrice = tournant néo- libéral. Il y aura le tournant de la rigueur en 83 : mm à gauche : désindexation des salaires par rapport au prix. [...]

[...] En 76, le gouvernent Bar préconise une politique qui consiste à geler les prix et salaires, baisse du crédit. But : restaurer le profit des entreprises. Politique mise en place un peu partout en Europe. Échec du Keynésianisme la société de consommation des années 50 qui était les crédits. Les idées libérales deviennent dominantes : privilégier les entreprises pour l'investissement et l'emploi. Les OS dénoncent ces mesures. Le seuil de 2 millions de chômeurs est atteint à la veille des élections. Des stratégies syndicales discordantes Face à cette situation, les réponses des OS sont assez diverses. [...]