La principale difficulté est que les Grecs n'ont ni codifié ni légiféré ou fort peu. On connaît donc leur droit des affaires que de façon très fragmentaire avec une précision qui varie selon les périodes.
Il ne faudrait pas faire une mauvaise interprétation historique, l'essentiel des activités des gens de l'époque est agricole et pastorale. Mais il y a tout de même des échanges de productions artisanales. Ce commerce se fait la plupart du temps par mer. En raison des conditions géopolitiques de la Grèce antique, relief abrupt et cités-états.
Il y a une production agricole, une production de métaux (rares et chers). Peu à peu, il semble que les Grecs semblent délaisser l'activité de production. Les différents réformateurs ont essayé de remettre les Grecs au travail, mais sans grand succès. Solon a interdit la mendicité et a décrété que si un père de famille n'avait pas appris un métier à ses enfants, dans le cas où il tomberait dans la misère, il n'aurait pas droit à une pension alimentaire.
[...] C'est aussi l'époque des grands conquérants. On assiste aussi la création de certaines villes afin de détourner une partie du commerce. A. Présence considérable et constante des marchands étrangers Ce sont des banquiers pour leur majorité. Les étrangers peuvent obtenir là où ils sont des avantages individuels pour les résidents comme des réductions d'impôt voire des exemptions ou encore la possibilité d'acheter des biens immobiliers. On permet aussi à la création de regroupements d'étrangers, sortes de confrérie, dans un but d'assistance mutuelle. [...]
[...] Les Grecs ont fondé la pratique de la contribution aux pertes éventuelles. Dans les sociétés où l'on met tout en commun, il existait un mécanisme proche de l'indivision, mais dans les autres sociétés la règle de proportion prédominait. Selon la notion de philia un associé ne doit pas nuire à la société, sinon les autres associés peuvent agir contre lui en justice. Les Grecs ont élaboré la théorie de la responsabilité de l'associé : (cf. Aristote Éthique à Nicomaque). L'abus de droit de majorité existait. [...]
[...] C'est un domaine qui relève du politique de l'éthique et de l'économique. Il y a des périodes où beaucoup de débiteurs sont incapables de rembourser à échéance. C'est pourquoi les réformateurs ont toujours tendance à faire des réformes démagogiques en dénonçant l'esprit de profit, l'appât du gain et donc par extension de s'attaquer la servitude pour dettes. Solon a ainsi institué la remise du fardeau qui constitue une annulation pure et simple des dettes. Une autre de ses dispositions interdira la contrainte par corps (on ignore si la loi était ou non rétroactive). [...]
[...] - Les non-Grecs : Les barbares. Quand ils sont dans un quartier particulier, c'est souvent une zone portuaire. Ils ont une capacité juridique réduite cependant ils peuvent monter leur propre affaire sauf dans certaines activités comme les mines à Athènes. Ceci afin de préserver les matières premières hors de contrôle des étrangers. Pour la vie pratique, les étrangers ne peuvent agir dans certaines cités que s'ils ont un parrainage de la part d'un citoyen. Il arrive que ces étrangers bénéficient en remerciement de leurs services du droit de cité. [...]
[...] Les expériences grecques du monde des affaires La principale difficulté est que les Grecs n'ont ni codifié ni légiféré ou fort peu. On connaît donc leur droit des affaires que de façon très fragmentaire avec une précision qui varie selon les périodes : Les temps archaïques Il ne faudrait pas faire une mauvaise interprétation historique, l'essentiel des activités des gens de l'époque est agricole et pastorale. Mais il y a tout de même des échanges de productions artisanales. Ce commerce se fait la plupart du temps par mer. [...]
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