La défaite de Napoléon en 1815 entraîne différentes successions possibles : Rétablissement des Bourbons sur le trône avec Louis XVIII
Citation de Chateaubriand dans ses Mémoires d'Outre-tombe :
« Tandis que Bonaparte, connu de l'univers, s'échappait de France au milieu des malédictions, Louis XVII, oublié partout, sortait de Londres sous une voute de drapeaux blancs et de couronnes, accueilli par le Général Maison, le même qui allait embarquer Charles X à Cherbourg 16 ans plus tard ».
Il présente comme inévitable l'échec du régime, incapable de se transformer en une monarchie libérale.
[...] Pas de prince libéral et populaire. Les deux courants libéraux se retrouvent au centre du jeu, au juste milieu (expression employée par le roi très tôt en janvier 1831). Les deux principaux penseurs du libéralisme à cette époque : Tocqueville et Guizot. Ce dernier est devenu un homme important de ce régime. Thiers, s'il a été présent à un moment du régime et a permis de ramener les cendres de Napoléon le 15 décembre 1840 aux invalides n'est plus aux pouvoirs après. [...]
[...] Après l'annonce de la défaite de Waterloo, elle se produit dans le vide de représentant de l'État morts du 24 au 26 juin à Marseille. On se croirait revenu au temps des guerres de religion. Véritable chasse aux protestants à Nîmes. Le gouvernement est pris de court [désorganisation de l'armée et difficultés de communication]. Problème de la rareté des condamnations pour ces crimes alors qu'il y a eu des sanctions contre les anciens sans- culottes. Sanctions prises contre les complices des Cent Jours. [...]
[...] Rappel au rituel du Banquet (mêle l'esprit de la communion évangélique et la contestation politique). Interdiction du banquet du XIIe arrondissement déclenche la révolution. L'alliance entre la bourgeoisie exclue et le peuple ouvrier à suffit à renverser le gouvernement. [...]
[...] Le Roi ne pouvait se contenter de satisfaction symbolique. Il fallait changer la base en donnant un rôle à la bourgeoisie exclue. Mesures libérales : - Loi du 22 mars 1831 : les membres de la Garde Nationale peuvent élire leurs officiers. III. Le temps du libéralisme conservateur À/le durcissement du régime Les débuts du règne de Louis-Philippe sont difficiles, d'autant plus que la crise économique ajoute ses effets à la crise politique. On souffre encore de la faim, mais aussi du chômage. [...]
[...] Les monarchistes libéraux sont partagés entre deux tendances contraires. La première à qui on a donné le nom de résistance, c'est-à-dire résistance à toute reprise du processus révolutionnaire ou à l'inverse poursuite du mouvement pour prolonger la révolution dans un cadre légal. Pour les premiers, ce qui vient de se passer est l'aboutissement des mouvements révolutionnaires qui devaient alors s'arrêter. Alors que d'autres estiment qu'il s'agit là d'un point de départ les hommes du mouvement novembre Louis-Philippe appelle le banquier Lafitte pour diriger le gouvernement. [...]
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