Cette période de 200 ans est décisive dans l'évolution de la civilisation romaine. Elle est mieux que la période précédente car on a des témoignages contemporains.
Cette période est marquée par l'achèvement de la conquête des rives de la Méditerranée. Rome établit donc sa domination dans le bassin oriental de la Méditerranée et poursuit sa conquête vers l'Occident, surtout vers Carthage. En 416 avant Jésus-Christ, cette ville est détruite lors de la troisième guerre punique.
Un siècle plus tard, César soumet le nord et l'ouest de la Gaule de 58 à 50 avant Jésus-Christ. Il occupe aussi l'Egypte à ce moment-là.
En 80 avant Jésus-Christ, Rome finit par battre (après de longues batailles) le roi de Pont-Eusein en Asie Mineure : Mithridate. Le sort est le même pour Trigane II (roi d'Arménie) en 66 avant Jésus-Christ (...)
[...] Les progrès essentiels du droit romain à la fin de la République s'accomplissent en dehors de toute intervention du pouvoir législatif. Le Jus Gentium, qui a pris place aux côtés du droit civil traditionnel, est essentiellement de formation coutumière. Cependant, la coutume se présente sous un aspect différent de celui de la période précédente car les usages particuliers des gentes perdent de leur importance. Les institutions des peuples étrangers soumis à Rome ont une influence profonde sur le droit romain. De plus, elles ont une influence fondamentale dans la Jus Gentium. [...]
[...] Les provinces étaient primitivement un commandement, puis une sphère d'action d'un magistrat ou d'un chef militaire. C'est au dernier siècle de la République que la province est un territoire soumis directement d'un général. Cela s'est réalisé dans tous les cas où la soumission n'a pas été suivie de la concession par Rome d'un statut local. Les peuples sont alors assujettis de manière permanente à l'administration militaire romaine. Ces peuples conservent cependant leur constitution dans la mesure où elles sont tolérées par Rome. Les plus anciennes provinces sont constituées dans les territoires sous domination de Cartagène. [...]
[...] Les colonies de citoyens disposent d'une organisation analogue. Un grand nombre de communautés italiennes constituent les cités du Latium. Ces cités sont autonomes, unies à Rome par un traité (Foedus). Ces cités sont donc des Civitates Foederatae, auxquelles on peut assimiler les colonies latines. Rome reconnaît aux habitants de ces cités la jouissance et la libre disposition (conformément à leurs usages antérieurs) des terres qui leur appartiennent. Vers la fin du IIe siècle avant Jésus-Christ, les italiens revendiquent des droits égaux à ceux des romains. [...]
[...] Les juris consultes guident les plaideurs dans le choix des formules et dans le choix des autres moyens de procédures avec lesquels ils peuvent faire valoir leurs droits. A Rome, le juris consulte jouit d'une grande considération. En effet, selon Cicéron, il est l'oracle de la Cité Les premiers écrits des juris consultes se rattachent directement à une activité pratique : il s'agit d'une collection de responsa, c'est-à-dire des recueils de formules ou de consultations qui ne contiennent pas d'idées générales. Ces textes sont censés guider des contractants dans les consultations des actes juridiques. Ils constituent aussi pour l'avenir des précédents que les juges suivent. [...]
[...] Il s'agit donc d'un pouvoir réglementaire. Cette autorité s'exerce aussi bien sur des citoyens que sur les pérégrins, aussi bien que sur les habitants de l'Italie et que sur les provinciaux. C'est en vertu de cette autorité de commandement que les préteurs, les édiles curules et les gouverneurs de province imposent les règles de procédures et les sanctions nouvelles. Ils adressent des ordres ou des interdis aux particuliers. De même, ils leurs prescrivent de contracter des obligations, ou stipulations prétoriennes. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture