L'enracinement de la Troisième République

Extraits

[...] À coter de ces scandales, il y a des scandales plus gros et de grandes crises. Le boulangisme. C'est un courant politique dirigé par le général Boulanger. C'est un républicain radical devenu en 1886, ministre de la guerre et il va commencer à se distinguer en épurant l'armée française de tous les monarchistes et en rendant le service militaire obligatoire à tous les hommes d'Eglise. Il serait même prêt à déclencher un incident militaire pour provoquer une guerre avec l'Allemagne. [...]

[...] Cette question va faire chuter en 1885 le gouvernement Ferry sur la question du Tonkin. Des crises vont donc émailler la République à partir de là. La gauche n'est alors plus si majoritaire et une instabilité va apparaître. La République et les crises. Après le départ de Jules Ferry, le climat se dégrade et aux élections de 1885, les droites vont gagner du terrain et obtiennent un peu plus de 200 sièges. Il n'y a plus de véritable majorité et donc une instabilité ministérielle s'installe. [...]

[...] Pour gouverner, il a l'ensemble du bloc des gauches : Des républicains de gauche à la chambre), Des radicaux, Des socialistes. Waldeck-Rousseau se disait républicain modéré. On s'attaque aux plus extrêmes lors de l'affaire Dreyfus : on s'en prend aux ligues d'extrême droite dont certains des dirigeants vont être bannis. Des journaux sont aussi victimes de cette politique. Derrière cette gauche, il y a un anticléricalisme et elle va gagner les élections de 1902. Les socialistes vont les aiguillonner (Jean Jaurès) pour prendre des décisions en matière sociale. Le PS est fondé en 1905. [...]

[...] La franc-maçonnerie est très présente au sein des républicains. Elle est devenue athée et lutte contre l'influence de l'Eglise. A cette époque, l'Eglise est alors très influente dans la société. Les républicains vont donc laïciser la vie publique : On travaille le dimanche ; On rétablit le divorce ; On épure de l'administration de tous les bienveillants envers l'Eglise ; On réforme l'enseignement primaire et secondaire. On créé des lycées de jeunes filles pour que les femmes ne subissent plus les influences de l'Eglise. [...]

[...] Ils préfèrent condamner un innocent que d'affaiblir l'armée qui va affronter l'Allemagne. Ce n'est pas un clivage droit/ gauche, mais des ligues d'extrême droite comme la Ligue Antisémitique ou la Ligue de la Patrie Française se forment. De l'autre côté, il y la ligue des Droits de l'Homme. Des nationalistes veulent alors renforcer le parlementarisme. En août 1898, on découvre qu'un faux document a été fabriqué par le colonel Henry, qu'il a versé au dossier montrant la culpabilité de Dreyfus. [...]