L'Antiquité représente 5000 ans, et se termine par la chute de l'Empire romain d'occident (476 apr. J.-C.).
Les traces les plus anciennes de l'histoire proviennent d'Égypte et du Moyen-Orient (Mésopotamie). C'est là que l'écriture apparaît.
Mais c'est surtout le droit romain qui a influencé notre droit, et notamment par la redécouverte du droit de Justinien.
Peut-on parler de « droit pénal romain » ? Mommsen (allemand) avait publié « le droit pénal romain ». Les romanistes sont très prudents. L'État était largement écarté en matière criminelle.
À l'époque romaine, il y avait deux infractions : le délit public et le délit privé. Elles n'étaient pas infligées par les mêmes autorités.
[...] On fait appel à des oracles. Cela ne touche pas à tout : on ne l'utilise que pour les délits les moins graves. À partir du Nouvel Empire, pour les petites infractions, on a recours à cette procédure oraculaire. L'idée est d'éviter de mettre en marche l'appareil judiciaire très lourd, mais on veut néanmoins garantir la paix sociale. On utilise cette procédure dans des communautés où tout le monde se connaît. Cette justice est divine : on a recours à l'oracle. [...]
[...] L'apotympanismos : c'est la mort par le bois. C'est l'un des supplices capitaux en usage à Athènes. Pendant longtemps, on a cru que cela consistait à tuer le condamné par un gourdin de bois. On propose maintenant d'interpréter ce supplice comme une sorte de crucifixion sans croix. Les condamnés sont attachés à un poteau et ils sont laissés là. Plutarque raconte que des militaires avaient été condamnés à cette peine et ont survécu pendant 10 jours à la torture, avant d'être achevés à coup de massue. [...]
[...] La peine serait un remède aux vices de l'âme ou un garde-fou pour les âmes faibles. Les Romains ont connu ce point de vue, mais ne l'on jamais utilisé. Une fonction réparatrice ou satisfactoire. Le délit n'est pas perçu ici comme une faute, mais comme un trouble à l'harmonie naturelle : il viendrait rompre l'ordre social et politique normal. Puisqu'il a rompu l'ordre, il rappelle à un retour à l'équilibre. Dans ce cas, la peine ne prend en considération que l'intérêt de la victime : elle s'adresse à la victime. [...]
[...] Section 1 : la justice et le droit pénal dans l'Égypte ancienne. Bernadette Menu : auteur sur le droit pénal égyptien. On peut distinguer 3 grandes périodes : L'Ancien Empire (3e millénaire av. J.-C. 2200 av. J.-C.). La capitale est Memphis. Le Moyen-Empire avec Thèbes comme capitale (vers 2000 av. J.-C. vers 1780 av. J.-C.). Le Nouvel Empire (1550 av. J.-C. 1070 av. [...]
[...] Le tribunal des 50 juge tous les autres homicides. À l'époque homérique, les gérontes (des anciens) vérifiaient que des rançons n'avaient pas déjà été payées par l'accusé à la famille. Il s'agit de contrôler la violence. En ce qui concerne l'ouverture d'un procès pour un délit de sang : un procès est organisé par les parents de la victime. La famille de la victime doit accomplir 2 actes solennels : Ils vont se rendre auprès d'un magistrat (archonte-roi ou Basileus) et lui déclarer le nom de l'assassin supposé. [...]
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