Les choses semblent s'accélérer au 18e siècle. Dans la deuxième partie du 18e, des blocages se font sentir : la France est en crise. On remet en question l'ordre ancien en France.
Cela a fait dire à un personnage des Lumières (D'Argenson), dans son journal, en 1752, que l'on commence à percevoir l'amorce de certains troubles qui pourraient amener à une révolution nationale.
Cette révolution est d'abord le fruit d'une crise de la société, mais aussi d'une crise des institutions.
[...] Les tensions sociales. Dès la fin de l'ancien Régime, la société française répartie en ordre ne correspond plus à la réalité, la division en ordre n'est plus en adéquation avec la réalité sociale : il y a des riches et des pauvres dans les 3 ordres. La société est bloquée, il n'y a pas vraiment d'espoirs d'ascension sociale, la noblesse se ferme et rejette la bourgeoisie au point de former une caste. Ce qui paraît le plus injuste, c'est que la bourgeoisie, tout en s'enrichissant, ne puisse accéder au rang de la noblesse. [...]
[...] La crise de l'ancien régime. Les choses semblent s'accélérer au 18e siècle. Dans la 2e partie du 18e, des blocages se font sentir : la France est en crise. On remet en question l'ordre ancien en France. Cela a fait dire à un personnage des Lumières (D'Argenson), dans son journal, en 1752, que l'on commence à percevoir l'amorce de certains troubles qui pourraient amener à une révolution nationale. Cette révolution est d'abord le fruit d'une crise de la société, mais aussi d'une crise des institutions. [...]
[...] Les idées politiques de Montesquieu et de Rousseau. Avec Montesquieu, la politique va devenir une science, Montesquieu est très influencé par les institutions anglaises. Le modèle anglais de l'époque ne se fonde pas sur les mêmes bases, on ne parle pas d'un pouvoir royal absolu : le pouvoir du roi est tempéré par le Parlement. Depuis le 17e siècle, le Parlement n'a cessé de prendre du pouvoir pour contrebalancer le pouvoir du roi. Pour Montesquieu, les institutions anglaises sont un modèle, celui-ci est influencé par le modèle libéral et prône une monarchie tempérée. [...]
[...] La déchristianisation des élites. Cette société d'ancien régime est une société chrétienne : la grande majorité de la population est croyante et pratiquante, mais l'esprit des Lumières va entrainer une déchristianisation des élites et notamment sous l'influence de Voltaire qui s'en prend à la religion et à l'autorité royale ; mais aussi Diderot. Dans la 2e partie du 18e siècle, on constate donc une forte déchristianisation : on réclame la liberté de conscience et de culte, la tolérance religieuse à l'égard des non-catholiques comme les protestants. [...]
[...] Mais en fait, la situation est calamiteuse : La guerre aux Amériques engloutit des sommes astronomiques. Un trou de de sol est présent dans les caisses de l'Etat. En mai 1781, le roi se sépare de Necker à la vue de la situation, mais dans l'opinion publique, il demeure populaire. Vont se succéder alors Calonne et Brienne qui démissionnent en 1787 et 1788, le roi n'a plu alors comme seule solution dans cette France paralysée, que de réunir les États généraux. [...]
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