Cours complet d'histoire du droit et des civilisations

Extraits

[...] Ils doivent alors recevoir une rente viagère. Le système est mal accueilli par patronnât et les 3/4 des salariés refusèrent de cotiser à la "retraite vieillesse". La législation française est en retrait par rapport à la législation allemande. En effet, la condition ouvrière se caractérise par la précarité des conditions dans la mesure où le travail use, expose à la maladie, la stabilité de l'emploi n'est pas assuré, le chômage peu survenir et les rapports juridiques prennent la forme d'un contrat individuel qui est un contrat d'adhésion car il n'y a pas de convention collective du travail. [...]

[...] Peut-on parler de révolution industrielle ? Le terme n'est pas bon. La France a connu trois poussées, sous la monarchie, sous le second Empire et dans la dernière décennie du 19e. Cette prospérité française se fonde sur la banque. Un nouveau réseau bancaire se met en place. Elle se fonde sur les transports, les travaux publics, l'urbanisme et l'innovation du réseau télégraphique. Le second Empire met en place le libre échange notamment avec le RU par un traité célèbre de 1860 le traité Cobden Chevalier qui lève les prohibitions entre les deux pays. [...]

[...] La majeure partie de la gauche est éliminé de la controverse portant sue le futur régime. L'échec du mouvement ouvrier est aussi l'échec de la capitale. En effet, c'est la dernière fois que Paris joue un rôle important pour ne pas dire exceptionnel. La droite sort renforcé de la Commune. La bourgeoisie ne condamne pas le républicanisme car elle comprend que les républicains ont été capables d'assurer l'ordre. A plus long terme, la Commune a imprégné les mentalités françaises. Elle est entrée dans la légende pour la gauche, dans un bestiaire pour la droite. [...]

[...] Dès lors la hiérarchie des degrés sociaux implique une structure horizontale, elle repose sur la richesse. Or les deux ordres avaient perdu une partie ou la totalité de leur richesse. Les biens sont nationalisés le deux novembre 1799, ils perdent la totalité de leur richesse ou une partie. La noblesse perd la Dîme et la féodalité dominante est supprimée. Perte du prestige parce que la plupart des membres du clergé acceptent en juillet 90 la constitution civile du clergé qui en fait une administration. [...]

[...] Alors le 2 décembre est promulgué le sénatus- consulte ratifié par plébiscite. Débute alors sous les apparences de la souveraineté de la nation le gouvernement d'un seul homme. Le suffrage universel n'a rien de démocratique dans son implication, car est instituée la candidature officielle, qui est la seule à bénéficier d'une affiche blanche et de l'appui du préfet qui devient l'agent électoral du candidat de l'empire. Dans ces conditions aux premières législatives de 52 il n'y a que 5 opposants auxquels on donne le surnom de miraculés, miraculés du suffrage universel. [...]