Histoire des institutions publiques, Révolution française, cours complet, Lumières, monarchie absolue, Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, séparation des pouvoirs, Empire, Napoléon
L'histoire de France est linéaire, on a toujours eu un roi du Xe siècle jusqu'en 1789. On est toujours resté dans le cadre d'une monarchie héréditaire. À partir d'Hugues Capet, les rois auront toujours pour objectif accroître leur pouvoir, le pouvoir n'étant alors pas un pouvoir absolu. Un roi absolu ne connait pas de contre-pouvoir, cependant il n'était pas pour autant pas un roi tyrannique. Il exerce une mission divine comme les ecclésiastiques : celle de faire régner la loi de dieu sur Terre. Il exerce un pouvoir théocratique. C'est ce sacre qu'il a reçu qui légitime le pouvoir du roi. Dieu l'a élu pour exercer le pouvoir sur Terre au nom de dieu, c'est pourquoi il ne bafoue pas les règles du royaume qu'on appelle la Constitution coutumière. En 1789, on repense l'Homme, Dieu et la monarchie. La Révolution est intellectuelle.
[...] Le roi organise des élections législatives qui en août se déroulaient sous la violence. Parmi les députés, une forte majorité était royalistes intransigeants. On les appela les ultras royalistes, c'est à dire plus royalistes que le roi. La Terreur Blanche légale Le roi en tant que chef du gouvernement tente d'adopter une solution de compromis, il choisit un ministre royaliste Duc de Richelieu (descendant du cardinal) qui incarne l'apaisement voulu par Louis XVIII. Donc le gouvernement est modéré. Mais la chambre est plus radicale que le roi et elle a voté des lois de terrorisme. [...]
[...] Robespierre va maintenant exercer sur le pays une politique appelée la Terreur. Paragraphe 1 : La Terreur La Terreur a une définition institutionnelle. C'est un moyen de gouverner l'État en vertu de la théorie du gouvernement révolutionnaire. Le fondement idéologique de la Terreur Dès l'été 1793, une nouvelle conception de la Révolution se fait jour. Jusqu'alors, on restait les héritiers des philosophes des Lumières qui avaient inspiré la DDHC. On voulait avant tout la liberté. À partir de juillet 1793, on va mettre l'accent sur l'Égalité. [...]
[...] Elle a aussi préparé une série de questions à poser au roi lors de son procès. C'est un député montagnard qui présente ces documents. L'acte d'accusation est présenté le 10 décembre et adopté par l'assemblée le 11 décembre. L'acte d'accusation est devenu le décret d'accusation du 11 décembre 1792. Ce décret d'accusation comporte trente-trois articles. Il permet d'ouvrir le procès. Le 11 décembre est donc le premier jour du procès. Il débute par la lecture publique de l'acte d'accusation. Il est lu par un Girondin. [...]
[...] C'est une preuve du fait qu'on adhère à la Révolution. - Il faut avoir prêté serment de fidélité à la Nation, à la loi, au Roi et à la Constitution. - Il ne faut pas être domestique. - Il faut payer un cens au moins égal à trois jours de travail. Sieyès est à l'origine de cette théorie. Pour lui, il faut être capable de montrer son engagement politique. Il faut aussi que le citoyen montre son civisme. Les opposants politiques n'ont pas voix au chapitre. [...]
[...] Une solution fut trouvée : la Constitution civile du clergé. À la suite du décret du 2 novembre 1789, on réorganise la géographie de France, il y a désormais 83 départements avec 83 diocèses. La loi a été votée le 12 juillet 1790 et signée par le roi le 24 août 1790. On appelle donc cette loi la loi du 12 juillet-24 août 1790. Cette Constitution civile du clergé est une constitution qui en réalité ne touche pas au dogme de l'Église c'est-à-dire les règles concernant la foi. [...]
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