Cette période est aussi appelée l'Antiquité tardive.
Elle débute à l'avènement de Dioclétien en 284 et s'étend à 476 en Occident (chute de Rome) et à 565 en Orient (mort de Justinien 1e).
A partir de 364, l'unité réelle de l'Empire romain n'existe plus. Désormais, deux empires se côtoient : l'empire romain d'occident avec Rome comme capitale et l'empire romain d'orient dont la capitale est Constantinople. Cette dernière est inaugurée par Constantin en 360.
En 476, l'empire romain d'occident disparaît car Odoacre (roi germanique) prend la ville de Rome, mettant ainsi fin à l'empire romain d'occident.
L'empire romain d'orient ne disparaît pas et dure jusqu'en 1453. Il est désormais qualifié d'empire byzantin (...)
[...] Il est responsable de la solde des militaires et des fonctionnaires. Le développement de la cour est un des traits essentiels du règne de Constantin. Tout s'ordonne autour du Cubiculum (chambre à coucher de l'empereur), dont le chef devient un des personnages clés de l'État. Cette personne à sous ses ordres le primitien de la chambre, le chef des domestiques privés de l'empereur et le chef de la garde-robe de l'empereur. Les 30 silencières sont chargées de faire régner l'ordre dans le palais. [...]
[...] On s'oriente vers une guerre finale. La victoire de Constantin sur Licinius en 324 est présentée comme une croisade par les partisans de Constantin, Licinius représentant le paganisme. A la suite de cette victoire, les signes du paganisme disparaissent peu à peu, dont le symbole solaire. En 323, les sacrifices païens sont désormais interdits à l'occasion des anniversaires impériaux. En 324, une monnaie représente Constantin avec un emblème du Christ transperçant un serpent (représentant le paganisme). Désormais seul, Constantin fonde une monarchie héréditaire dont l'idéologie repose sur un monothéisme providentiel : le christianisme. [...]
[...] Par exemple, Constantin a une filiation fictive à Claude le Gothique, autour duquel va se bâtir le thème de la dynastie flavienne. 5 : Traditionalisme romain et invention de Byzance Le raidissement rituel de cour dans un sens déjà byzantin achève définitivement de rendre incommensurable la personne impériale. Ce caractère est visible par le cérémonial de l'adoration de la pourpre : c'est le cérémonial pour lequel les privilégiés doivent se présenter à l'empereur en silence et les mains voilées. De plus, ils doivent se prosterner. Enfin, les privilégiés baisent le bord du vêtement de l'empereur. [...]
[...] Il s'agit de marquer la supériorité de la culture romaine. Il y a là une idée d'exalter le droit classique du IIIe siècle. Les Institutes (533) sont un manuel de droit, composé par Tribonien, Théophite de Constantinople et Dorothée de Beyrouth. Ce manuel est divisé en quatre parties (personne, succession, obligation, délit) et connait un grand succès. Les Novelles. Dès la publication du Code, les mesures qu'il comprend sont incomplètes. La réactualisation est donc immédiate : de nouvelles constitutions sont rédigées. [...]
[...] Elle répartit des services à rendre à l'État. Les curies assument toutes les responsabilités de la vie municipale. La répartition et l'exécution des tâches se font sous le contrôle des gouverneurs. En cas de disette, le responsable fournit son propre blé ou en achète à ses frères. Concernant les impôts, le curial se fait percepteur et inspecteur. L'ancienneté des familles permet de dégager une élite dirigeante. L'empereur Valentin Ie (364 375) a créé en 368 la Defensor civitatis. Il semble que cette institution n'ait pas eu l'importance prévue par l'empereur. [...]
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