Hans Kelsen, Herbert Hart, Robert Dworkin, Annelise Riles, jusnaturalisme, positivisme juridique, Norberto Bobbio, théorie pure du droit, pyramide des normes, Hume, John Langshaw Austin, Wittgenstein, règle primaire, règle de changement, règle de décision, règle de reconnaissance, règle secondaire, théorie du scepticisme, théorie du normalisme, législation, jurisprudence, libéralisme égalitariste, modèle des règles, théorie du réalisme juridique, théorie de l'économique du travail juridique, technicité du droit, théorie du droit reflet
Ce document contient un résumé de cours portant sur les auteurs de la théorie du droit.
[...] Annelise Riles va alors développer une enquête entre ces deux approches : elle considère que les certains auteurs maîtrisent bien les concepts juridiques mais ne font pas d'eux un véritable objet d'enquête. Pour cela, il faut utiliser les outils à notre disposition pour étudier les concepts juridiques eux-mêmes et non pas ce qu'il y a auteur. (Idée empruntée à Mariana Valverde) Elle va utiliser diverses sources intellectuelles telles que : L'anthropologie La sociologie des sciences techniques (appelée STS) : développée Bruno Latour Annelise Riles développe la théorie du droit reflet selon laquelle le droit est composé de plusieurs choses mais celui-ci cache en réalité des concepts qui ne sont pas véritablement étudiés par la doctrine. [...]
[...] Toutefois, il doit procéder à une cohérence dans la poursuite de l'histoire : en effet, pour cela, le romancier va devoir procéder à une analyse et déterminer quelle est l'interprétation la plus cohérente au regard des précédentes histoires. Pour Dworkin, le romancier est moins libre quand il doit écrire la suite d'une histoire que celui qui peut créer de toute pièce une histoire (cf. Scrooge). La thèse de la seule bonne réponse : selon Dworkin, il n'existe pas une seule bonne réponse et le juge doit alors chercher la meilleure solution possible et lorsqu'il le fait, il engage sa responsabilité. [...]
[...] Cette conception permet à Hart de dire qu'il est possible de rendre compte du droit en incluant ces principes. ⚠️ Dworkin considère que cette réponse n'est pas satisfaisante : en effet, si on inclut les principes moraux dans le droit, on ne peut pas avoir une règle de reconnaissance conventionnaliste et positiviste. Le positivisme exclusif : ce concept a été défendu par Baz. Il considère que les principes moraux doivent être exclus du droit car si on les inclut, on prive le droit de son intérêt principal (éliminer les questions morales). Affaire Rigss vs. [...]
[...] Hart reprend l'idée de la texture ouverte des concepts juridiques en expliquant que le juge utilise la « ratio decidendi » pour décider d'une affaire. Robert Dworkin Il n'est pas un auteur positiviste : il va devenir célèbre grâce à la critique du positivisme hartien. Il entre dans une approche cognitiviste du droit en considérant que les jugements de valeur peuvent être vrais ou faux Dworkin défend une impossible séparation entre le droit et la moral et prône l'égale considération de chacun et s'opposera pour cela à l'utilitarisme (maximisation du bien-être collectif). [...]
[...] Cette interprétation doit donner lieu à la meilleure solution possible. Les critical legal studies Ils évoquent la théorie du réalisme juridique états-unien : c'est que Hart désigne par le concept de « scepticisme » (le juge opère un arbitrage lorsqu'il rend une décision). Les auteurs du CLS considèrent que le droit n'est plus un ensemble de normes mais la prévision de la décision que le juge va adopter : de fait, le réalisme juridique correspond au fait d'anticiper la décision du juge. [...]
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