Constitution de l'an III, Paul Barras, politique des thermidoriens, crise financière, économie, Napoléon Bonaparte, coups d'État, abbé Sieyès, monarchie, société, Babeuf, général Brune, noblesse
La Constitution est rigide, et la politique des thermidoriens indécise. Ces derniers oscillent entre la droite et la gauche. Ils sont rassemblés par un retour de la monarchie, et craignent une politique de gauche. Ils cherchent un sens sans véritable projet politique. Elle se manifeste avec de l'hostilité envers la droite monarchiste et une peur envers l'extrême gauche jacobine. Exemple d'hostilité envers la droite : Barras est issu de la haute noblesse provençale (membre de la convention, député pendant la Terreur).
[...] L'application de la Constitution de l'an III I. Une Constitution rigide confrontée à une instabilité politique La Constitution est rigide, et la politique des thermidoriens indécise. Ces derniers oscillent entre la droite et la gauche. Ils sont rassemblés par un retour de la monarchie, et craignent une politique de gauche. Ils cherchent un sens sans véritable projet politique. Elle se manifeste avec de l'hostilité envers la droite monarchiste et une peur envers l'extrême gauche jacobine. Exemple d'hostilité envers la droite : Barras est issu de la haute noblesse provençale (membre de la convention, député pendant la Terreur). [...]
[...] Plusieurs élections ont eu lieu pour constituer ou renouveler l'assemblée. En automne 1795, on parle du décret des deux tiers. Dans la perspective de l'élection des assemblées, le décret impose aux électeurs de désigner deux tiers des députés parmi les conventionnels (les députés sortants) pour éviter un succès royaliste et une restauration de la monarchie. Ce décret abouti à proroger quasiment tous les conventionnels. Les royalistes nourrissent une haine pour les thermidoriens qu'ils appellent les perpétuels. En avril 1797 : Les royalistes tentent leur chance par le renouvellement d'un tiers des députés. [...]
[...] La société des égaux organise le coup d'État en septembre 1796, fortement réprimé. Babeuf est guillotiné en mai 1797. La répression a été organisée par l'un des directeurs Lazare Carnot, officier militaire ancien membre du comité de salut public et qui deviendra ministre de Bonaparte et reviendra au pouvoir pendant les 100 jours. Il est hostile à l'égalitarisme, et favorable à une société de propriétaires, car la hiérarchie sociale correspond à des différences de compétences complémentaires. La République doit devenir rassurante et conservatrice. II . [...]
[...] Sieyès pense être ce sauveur, et cherche un militaire pour faire un coup d'État. Il choisit Jourdan, mais il est tué au front en 1799. Il prend alors Bonaparte. Le bilan politique du directoire est instable. Quatre coups de force en 5 ans. Toutefois, il faut penser que le régime bonapartiste qui succède au directoire a beaucoup accentué le trait pour justifier l'arrivée de Bonaparte au pouvoir. Le directoire a été noirci pour faire ressortir la nécessité d'un gouvernement stable assis sur des bases illégales. [...]
[...] On cherche des hommes solides pour sauver le directoire. Sieyès est élu en 1799. Depuis 1795, il est ambassadeur à Berlin. Il apparaît comme l'homme de la situation et conduit l'élection de 1799. En avril 1799, les jacobins triomphent à nouveau. Les voies des royalistes modérés brimés se sont reportées sur la gauche jacobine. Le vote est massif et le gouvernement ne peut pas refaire un coup de force. Sur demande des assemblées jacobines, on procède à une purge du directoire. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture