L'organisation politique de la Grèce est fondée sur la police c'est-à-dire sur la Cité. C'est une Cité-Etat qui est composée de 3 éléments principaux : un territoire, un peuplement et une communauté civique :
Toute Cité suppose un territoire, le coeur de ce territoire est la ville qui donne son nom à la Cité. C'est une Cité qui déborde le cadre urbain car elle s'étend aux campagnes, montagnes et rivages qui bordent la ville. Le paysage grec est naturellement très morcelé et a donc donné naissance à une pluralité de Cités dont le territoire est plus ou moins étendu.
Exemple : pour la Grèce péninsulaire on compte environ 750 Cités, la plus grande étant celle de Sparte qui comptera 8 400 km carré (Corse) ; Athènes sur le territoire de l'Attique s'étant sur 2 650 km carré (Luxembourg) ; il y a aussi des petites Cités qui ne comptent qu'une centaine de km carré (...)
[...] Romulus va terminer sa vie âgé et sera enlevé par les Dieux au ciel et deviendra Dieu lui-même. Ce sont succédé 7 rois à Rome avant l'avènement de la Res publica : 1 / Romulus, fondateur en 753, qui dote la Cité de ses institutions politiques / Numa qui, en ignare pacifique, donne à Rome ses institutions religieuses, son calendrier religieux, ses prêtres, son culte / Tullus Hostilius qui est un roi guerrier / Ancus Marcus qui va amener à Rome la prospérité économique notamment grâce à l'ouverture de la Cité sur le mer avec la création du port d'Ostie. [...]
[...] Les édiles n'ont pas l'impérium donc pas le droit de convoquer les comices ou le Sénat. Ils ont des attributions juridictionnels (disent le droit sur des litiges concernant le marché aux esclaves et aux animaux) et ils organisent les grands jeux publics puisant pour cela dans leurs propres bourses. G / La questure Les questeurs sont puis 10, puis 20 = nombre variable. Sont élus pour un an par les comices tributes = magistrature inférieure. Ils n'ont pas l'impérium , ils instruisent les affaires criminelles et gèrent le trésor public. [...]
[...] Ce qui est très neuf avec Clisthène c'est que le vote est précédé de débats qui repose sur le probouleuma préalable. Clisthène a introduit à Athènes le principe démocratique qui est celui de l'isegoria c'est à dire celui selon lequel tout citoyen a le droit d'exercer une totale liberté de parole. Concrètement tous les citoyens athéniens ( environ) peuvent venir s'exprimer librement à l'Ecclésia devant l'assemblée populaire. On peut donc supposer que les débats peuvent durer ce qui pose des problèmes pratiques : l'Ecclésia ne peut plus se rassembler sur la place publique mais dans un lieux = on construit sur une colline d'Athènes (la Pnyx) un amphithéâtre avec des gradins creusés dans la roche. [...]
[...] Il s'agit de répartir les charges militaires en fonction de la fortune des citoyens : plus on est riche plus on peux s'offrir un équipement militaire et solide plus on combat. Le plus pauvre n'est pas requis de combattre. A Athènes on va donc distinguer trois classes sociales réparties en fonction du seul critère de la fortune : - Les Pentacosiomedimnes = 5x100 médimes = ceux qui sont un revenus annuel de 500 médimnes ou plus. Ce sont les eupatrides mais aussi les artisans et les commerçants s'étant suffisamment enrichis. - Les cavaliers ayant une fortune de 300 à 500 médimnes (de quoi s'acheter un cheval). [...]
[...] Or, ces charges publiques pèsent sur les plus riches des citoyens. Il n'existe pas d'impôt à proprement parlé à cette époque là mais on parle de liturgies : il s'agit de financer les grandes fêtes religieuses d'Athènes et de financer la construction de la flotte athénienne. Ces liturgies (dépenses publiques) pèsent sur un petit nombre de citoyens qui sont nécessairement parmi les plus riche 1ères classes censitaire). Ces citoyens doivent obtenir en contrepartie plus de droits politiques = principe de l'isonomia. [...]
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