René Rémond, Constitution, nouveau Constitutionnalisme, suprématie des premières Constitutions, rapport des français à la Constitution, hiérarchie des normes, contrôle de constitutionnalité
Le document étudié est un passage intitulé : "Les Français et leur Constitution" rédigé par René Rémond et publié dans l'ouvrage Le Nouveau Constitutionnalisme ; mélanges en l'honneur de Gérard Cornac aux éditions Economica en 2001 à Paris. René Rémond est un historien français et professeur d'université, connu pour ses travaux en histoire politique et religieuse de la France contemporaine. Il entre à l'Académie française en 1998. Il a également participé à la mise en place du courant de l'Histoire du temps présent. Il est admissible au concours d'entrée de l'École Normale Supérieure, mais y entre qu'en 1942, car est mobilisé jusqu'en 1941. Il participe à la résistance et obtient, en 1945, l'agrégation d'histoire. Il intervient régulièrement dans les médias pour analyser l'actualité politique notamment durant les périodes électorales. Rémond analyse dans son ouvrage "La Droite en France de 1815 à nos jours" ce que l'on appelle les "trois droites" : "légitimiste", "orléanaise" et "bonapartiste".
Le texte évoque les modifications de perception par rapport à la Constitution, tout en rappelant comment les premières Constitutions étaient perçues et comment le contrôle de constitutionnalité est devenu un procédé essentiel, mais contesté.
[...] Cette citation de Napoléon reprend la thèse de Remond selon laquelle la Constitution est un outil du pouvoir politique et qu'elle permet à l'Etat de prendre forme. Le document étudié est un passage intitulé : "Les Français et leur Constitution" rédigé par René Rémond et publié dans l'ouvrage Le Nouveau Constitutionnalisme; mélanges en l'honneur de Gérard Cornac aux éditions Economica en 2001 à Paris. René Rémond est un historien français et professeur d'université, connu pour ses travaux en histoire politique et religieuse de la France contemporaine. Il entre à l'Académie française en 1998. [...]
[...] Il a également participé à la mise en place du courant de l'Histoire du temps présent. Il est admissible au concours d'entrée de l'Ecole Normale Supérieure mais y entre qu'en 1942 car est mobilisé jusqu'en 1941. Il participe à la résistance et obtient en 1945 l'agrégation d'histoire. Il intervient régulièrement dans les médias pour analyser l'actualité politique notamment durant les périodes électorales. Rémond analyse dans son ouvrage "La Droite en France de 1815 à nos jours" ce que l'on appelle les "trois droites": "légitimiste", "orléanaise" et "bonapartiste" . [...]
[...] Le texte parle seulement du cas des Constitutions françaises, donc il est possible de se demander : Comment expliquer le changement de perception par rapport à la Constitution ? Nous verrons dans un premier temps le passage d'une tradition ancienne à une tradition moderne(I) puis dans un second temps, l'évolution du rapport qu'ont les français avec la Constitution (II). Passage d'une tradition ancienne à une tradition moderne : Le changement de perception par rapport à la Constitution soulève la question d'un passage d'une tradition ancienne à une tradition moderne. [...]
[...] D'une part on peut penser que la mise en place d'un traité a pour but d'uniformiser les pratiques au sein de l'Europe donc d'imposer une culture commune qui peut être totalement différente de celle d'un pays. D'une autre part, certains pays ne sont pas encore aptes à s'adapter aussi vite aux changements que l'Europe souhaite imposer. C'est pour cela que la mise en place d'une Constitution Européenne supérieure à la nôtre pourrait d'une part mettre fin à la souveraineté du peuple mais aussi modifier de manière radicale nos institutions et leur fonctionnement. [...]
[...] Le Nouveau Constitutionnalisme : mélanges en l'honneur de Gérard Cornac, Les Français et leur Constitution - René Rémond (2001) Commentaire du texte de René Rémond p. 76: "Il faut qu'une Constitution soit courte et obscure. Elle doit être faite de manière à ne pas gêner l'action du gouvernement" (Napoléon Bonaparte). Cette citation reprend le principe de ce que doit être une Constitution : pas trop longue et ne doit y figurer seulement ce qui permet d'établir l'État juridiquement. Napoléon exprime le souhait qu'il y ait peu d'ingérences législatives dans le processus du gouvernement. [...]
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